tag:blogger.com,1999:blog-13390766085260442232024-03-22T07:15:32.984+09:00Stage au JaponRécit d'un stagiaire exilé au Japon.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comBlogger56125tag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-4733038784907977412017-10-27T20:08:00.001+09:002017-10-27T21:01:16.007+09:00OsakaAprès avoir déposé nos bagages à l'hôtel, direction Osaka pour visiter son fameux château. Outre les jardins et l'aspect extérieur (avec son socle en pierre imposant et ses larges douves), on peut visiter l'intérieur de la tour principale réaménagée en musée. Les jardins ne nous intéressaient pas plus que ça, et même l'extérieur était sympa à voir, on s'est tout de suite dirigé vers le musée.<br />
Chaque étage de la tour est dédié à un thème ou une époque différente, le dernier étage proposant un panorama (le balcon de la tour) et une boutique souvenirs. Après des plans et maquettes du château, les étapes de la construction, différentes vues, des illustrations (dont certaines par un certain Jules Brunet, avec légendes en français), et quelques généralités, les étages décrivaient trois périodes importantes de l'histoire du Japon pendant lesquelles le château a tenu un rôle. Je ne vais pas vous faire un cours mais l'histoire du Japon, et notamment la période qui couvre son unification, est remplie d'alliances, des trahisons, des personnages forts et charismatiques, d'honneur, de courage, etc. Tout ce qu'il faut pour faire de bons récits. Cette période est donc souvent reprise et romancée dans des œuvres de fiction populaires (jeux-vidéo, manga, ...), elle s'y prête bien. Je connaissais déjà les grandes lignes et A, qui lu pas mal de chose sur le sujet, encore plus. Du fait de cette base de connaissance, la partie histoire de la visite s'est avérée très intéressante.<br />
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Et puis ce fut le retour. On a aidé une touriste asiatique qui s'était perdue et qui ne savait pas où était la station où elle avait rendez-vous (pas de GPS ? grave erreur). Elle aurait apprécié plus d'indications en anglais sur les panneaux. Comme quoi, ça ne concerne pas que les Européens ! D'ailleurs le personnel de l'hôtel est vraiment mauvais en anglais, c'est dingue. Je m'attendais à mieux pour un hôtel juste à côté de l'aéroport international et clairement destiné à être un point de chute avant ou après un vol.<br />
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Petit truc amusant à Osaka (qu'on n'a pas vraiment eu le temps de visiter) : les gens marchent à droite. Au Japon les voitures roulent à gauche et les piétons font généralement de même (trottoirs, escalator) avec souvent des affichages explicites (notamment pour les escalier dans les stations). Mais à Osaka, les piétons marchent à droite (c'est même rappelé pour les escalators). Bizarre...<br />
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Après les derniers petits achats et une mauvaise estimation de combien il nous restait, on s'est retrouvés très très justes en liquide. Et impossible de trouver un distributeur où retirer de l'argent. Entre ceux qui refusent tout bonnement la carte, ceux pour laquelle la transaction est impossible (va savoir pourquoi) ou ceux qui ne peuvent pas l'effectuer <i>at the moment</i>, on est rentré bredouilles. De mémoire certains distributeurs ferment passés une certaine heure (il n'était pas si tard pourtant), mais si ça se trouve il y a en plus des conditions plus restrictives pour les cartes étrangères. Comme il faut tout de même qu'on ait de quoi aller à l'aéroport, ce soir c'est jeûne. Demain matin à l'aéroport ça devrait être bon par contre.<br />
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<i>Edit :</i> finalement, taraudé par cette histoire, j'ai refait un tour près de la station et trouvé un distributeur adéquat ! On a pu bien manger ce soir en préparation du voyage.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-42817359826951981652017-10-27T11:53:00.002+09:002017-10-27T11:53:29.558+09:00Bambou villageAvec la préparation du trajet vers Osaka j'ai complètement oublié l'article quotidien ! Voici le récapitulatif d'hier, rédigé depuis le train.<br />
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Nous sommes alléscde l'autre côté de la ville, tout à l'ouest, pour aller voir une forêt de bambous. L'endroit était calme, reposant, ombragé comme vous pouvez l'imaginer (c'est fin mais ça pousse haut un bambou). La forêt est en réalité plutôt un bois (pas si étendue que ça) mais se prolonge par un village, suffisamment à l'écart de l'avenue chargée de touristes. Quelques pousse-pousse font faire la visite aux flemmards mais on est loin de la cohue qu'il peut y avoir près de l'entrée de la forêt.<br />
Les alentours sont parsemés de petits sanctuaires mais la balade dans le village est plaisante à elle seule, surtout qu'il faisait très beau cet après-midi là. Ça faisait très petit village typique à flanc de montagne. Plutôt que de prendre le bus on a décidé de faire le trajet vers la prochaine étape (un temple) à pieds. Ne sachant pas où était l'entrée on s'est retrouvés à faire un grand (dé)tour, en passant entre des petites maisons de campagnes et des rizières, croisant une mamie recroquevillée qui rentrait chez elle à vélo et quelques autres locaux.<br />
Le temple en lui-même était quelconque, mais la balade valait le coup (malgré les courbatures de Fushimi-inari qui se font toujours sentir). C'était donc une bonne chose d'avoir tourné du "mauvais" côté.<br />
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Pour le lendemain (aujourd'hui donc, et même maintenant), on fait le trajet jusqu'à Osaka. La ville n'est pas si éloignée de Kyoto mais son centre est à mi-chemin entre Kyoto et l'hôtel (qu'on a pris juste à côté de l'aéroport en prévision du départ matinal). Compter 2h de trajet au total, avec plusieurs correspondances : surtout, bien noter les trains, arrêts, destinations. Et si on veut remonter sur Osaka pour visiter, c'est une heure dans l'autre sens.<br />
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Il ne faut pas se tromper sur ce genre de trajet, se tromper de sens peut vite faire perdre beaucoup de temps. Notamment, je vérifie systématiquement si le premier arrêt est bien le bon. On a tout de même pris une correspondance sur le vif : le train était juste en face et l'annonce avait parlé de "changement" avec le bon nom.<br />
En plus dans le coin il y a les trains <i>local</i> (s'arrêtent partout) et 6 types d'<i>express</i> différents dont le nom anglais (semi, rapid, limited) est parfois le même. Heureusement il y a des couleurs et les différences sont souvent minimes.<br />
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Je descends à la prochaine, salut !<br />
Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-16879014032088485212017-10-25T18:04:00.001+09:002017-10-25T18:04:15.865+09:00Impérial et orAprès notre échec de lundi, retour au domaine impérial de Kyoto pour en faire la visite.<br />
Le domaine est grand, une vaste étendue rectangulaire complètement délimitée par un mur d'enceinte et quelques portes pour les accès. À l'intérieur, de nouveaux murs d'enceintes délimitent les domaines des deux bâtiments principaux : l'ancienne résidence impériale (Kyōto-gosho) et le palais impérial Sentō. Leur superficie ne représente qu'un peu moins de la moitié de la surface totale. Le reste est constitué de bois, un petit annexe, quelques étendues d'eau et surtout de très larges allées qui bordent les murs d'enceinte intérieurs. Quand on est juste à l'intérieur de l'enceinte externe on ne distingue rien de ce qu'il y a derrière les enceintes intérieurs. On marche juste le long de ces longues allées, monotones, bordant les enceintes, monotones également. Une fois à l'intérieur, c'est complément différent : divers bâtiments, jardins aménagés, etc. J'ai trouvé ce contraste amusant.<br />
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Les deux bâtiments se visitent gratuitement. Pour palais Sentō il faut juste s'inscrire le matin (avec son passeport) pour l'une des trois visites de l'après-midi. Les employés parlent bien anglais et il y a même des dépliants en français. On sent qu'il y a un standing ! Les bâtiments étant encore utilisés (par la famille impériale notamment), ils sont bien entretenus, voire ont été réaménagés à l'occidentale pour pouvoir y vivre décemment (pour les parois extérieures, des vitres c'est quand même mieux que du papier).<br />
Les jardins qui constituent l'essentiel des deux visites sont également particulièrement bien entretenus. Et pour le palais Sentō ça va plus loin. Le jardin a vraiment été fabriqué, élément par élément : les deux étangs (prévus pour être visibles de n'importe quel endroit du jardin), les pierres posées sur leur pourtour, la petite plage de galets, etc. Il y a une véritable volonté artistique ; un peu comme les jardins de Le Nôtre, sauf que le style est évidemment très différent.<br />
Chaque bâtiment a son histoire, forcément embellie et complexifiée par les guides ; mais ça brûlait tout de même souvent ces bâtisses toutes en bois, et la plupart ont été reconstruites au moins une fois depuis leur création.<br />
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La visite suivante a été celle du Kinkaku-ji, le pavillon d'or, à ne pas confondre avec le Ginkaku-ji (pavillon d'argent) de lundi. Comme pour son frère, le tour est vite fait, c'est plein de touristes, mais je dois dire qu'au moins le pavillon en met plein la vue. Le bâtiment est une pagode à trois niveaux dont les deux plus hauts sont recouverts d'or. Le soleil s'y reflète, ainsi que sur le lac qui le borde. On y était quand le soleil commençait à descendre, ce qui donnait vraiment de beaux reflets. En réalité le pavillon d'origine a été brûlé par un fou au siècle dernier et reconstruit à l'identique (mais en plus robuste, pour que l'or tienne bien).<br />
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Voilà pour les visites de la journée. Pour l'instant beaucoup de visites en extérieur. Je regrette qu'on ne puisse pas visiter les intérieurs. Pour les bâtiments impériaux ça peut se comprendre, et les temples n'ont pas vraiment de salles, mais quand même. Les jardins on commence à connaître.<br />
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Encore deux lieux prévus à Kyoto pour demain et après direction Osaka pour une dernière journée avant de prendre l'avion.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-55440765151027915162017-10-24T22:47:00.001+09:002017-10-24T22:47:27.319+09:00Fushimi-inariLa visite notable de la journée a été celle de Fushimi-inari-taisha, le sanctuaire aux 10000 torii (ces portes caractéristiques qui marquent notamment l'entrée des temples) et dédié au dieu renard. Comme hier : très touristiques, boutiques de souvenirs, blablabla... Je ne vous refais pas le topo.<br />
Je ne sais pas s'il y a bien 10000 torii mais il y en a vraiment énormément, avec des salves de torii très rapprochées à la limite de se toucher. Visuellement c'est amusant à voir. Contrairement à ce qu'essaient de nous faire sur les cartes postales, les torii ne sont pas toutes parfaitement alignées et d'un vermillon éclatant. La peinture s'use et pâlit, le bois à la base de certaines est rongé, certaines basculent sur les voisines. Tout cela demande de l'entretien. D'ailleurs, pour un modique don de 1300€ (9700€ si vous avez les moyens) vous pouvez avoir votre torii, avec votre nom et la date inscrit sur les montants au dos.<br />
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Le chemin jusqu'au sommet est long et entrecoupé d'étapes avec un autel et/ou un petit cimetière et/ou quelques boutiques. Décidé à allé jusqu'en haut, j'ai laissé A qui était fatiguée et pas franchement motivée (c'est un peu la même chose tout du long il faut dire) un peu avant la mi-chemin. Le temps estimé pour le trajet complet est de 2h mais c'est très exagéré, sauf si vraiment vous prenez votre temps ou marchez à petits pas dans votre yukata qui limite vos mouvements. Une fois au sommet, la descente peut se faire par un autre chemin, avec beaucoup moins de torii d'ailleurs (juste un ou deux de temps en temps). Mais surtout, une bifurcation pas très bien renseignée qui m'a fait descendre du mauvais côté. Je me suis retrouvé au moins deux kilomètres au nord de l'entrée. Heureusement avec le GPS et confirmation par quelques locaux j'ai pu retrouver mon chemin, regravir la presque-moitié de marches jusqu'à l'endroit où A m'attendait. Je me suis beaucoup dépêché, j'ai beaucoup sué ; c'était une bonne journée de marche/course. Un tour complet avec détour m'a pris environ 50 minutes.<br />
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Voilà pour la visite du jour (on a aussi rapidement visité un petit temple en fin de journée mais rien de particulier à dire dessus). On a également testé quelques spécialités à manger. Ils aiment bien mettre du thé vert partout : glaces, sucreries, pâtes chaudes ou fraîches, ...<br />
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Comme c'était un peu court aujourd'hui, quelques anecdotes sur Kyoto et ses transports.<br />
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En voulant prendre le métro on s'est trompé de quai, et contrairement à Tokyo, pas moyen de changer de quai sans repasser par les portillons, qui refusaient le ticket tout juste validé. Pas de problème nous a fait comprendre l'agent dans sa cabine juste à côté. Il nous a fait passer devant lui, et pour le quai d'en face ? « go through ». On est arrivé sur le quai d'en face, le ticket ne passait pas donc on a juste « go through » les portillons qui se fermaient devant nous, et vraiment sans avoir à forcer. Comme quoi, c'est juste là pour prévenir les usagers qu'ils s'apprêtent à frauder sans le vouloir.<br />
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Ils ont beaucoup de bus mais surtout beaucoup de lignes de bus. Lundi ça bouchonnait et sur la voie d'en face on a vu pas moins de 7 bus d'affilée et 3 autres deux voitures plus loin. C'est pas au point la régulation. Surtout que dans ces cas-là, les Japonais n'ont pas l'air plus malins que les Parisiens. Si deux bus de la même ligne se suivent séparés uniquement de la distance de sécurité, le bus à l'avant est une boîte à sardines et celui qui le suit est quasiment vide.<br />
Le système de paiement/validation dans les bus est étrange : on paie/valide à la sortie. Le bus s'arrête une première fois pour faire descendre les gens à l'avant (sous contrôle du chauffeur) puis avance de quelques mètres pour ouvrir la porte arrière et laisser les passagers monter. Je ne comprends pas bien ce principe de double arrêt. Si c'est pour éviter la fraude, qu'est-ce qui m'empêche de descendre par l'arrière au deuxième arrêt ? Et même si je descends à l'avant sans payer, je doute que le conducteur me pourchasse.<br />
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C'est marrant le tourisme à l'étranger !Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-24782526072059780762017-10-23T17:59:00.002+09:002017-10-23T17:59:31.049+09:00Première journée à KyotoL'objectif de cette journée était de commencer par le palais impérial... celui de Kyoto cette fois. Kyoto est l'ancienne capitale avant que le pouvoir ne soit transféré à Edo (rebaptisée Tokyo). On y trouve ainsi de nombreux bâtiments historiques, notamment quantité de temples bouddhistes (<i>Truc-ji</i>) et sanctuaires shinto (<i>Machin-jingu</i>). Techniquement il y a des différences de style, mais je vais probablement me contenter de <i>temple</i> pour simplifier.<br />
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Il pleuvait un peu ce matin, malheureusement le palais étant fermé le lundi (on a probablement mal vérifié les horaires) on est donc directement allés à Kinkaku-ji (Palais d'argent), un temple touristique assez réputé, constitué principalement d'un jardin zen. Malheureusement (à nouveau), une grande partie était interdite au public à cause des intempéries. La visite a donc été très très rapide (10 minutes pas plus). Déception. Comme beaucoup de temples un peu isolés, celui-ci était précédé d'une rue bordée de commerces (souvenirs, spécialités culinaires, ...) ; comme celle à Tokyo dont j'avais parlé, mais typique/historique pour de vraicette fois-ci.<br />
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Troisième lieu de la journée : Heian-jingu, un sanctuaire dans la ville, très étendu, avec une grand cour intérieure et un jardin qui fait le tour. Déjà plus sympa que les lieux précédents. En plus la pluie s'est arrêtée et le soleil sort de derrière les nuages.<br />
Enfin pour terminer, direction euh... j'ai plus le nom mais encore un temple ! À flanc de montagne il était précédé d'une ruelle qui serpente et monte beaucoup. Ce temple était très sympa à visiter. Il est composé d'un myriade de bâtiments, autels, statues, lieux de prière, etc. éparpillés. Sans être un labyrinthe on peut vite s'y perdre.<br />
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Kyoto est clairement une ville très touristique. Beaucoup de Japonais y vont (des groupes scolaires notamment) mais surtout beaucoup de Coréens et de Chinois ; et bien sûr, des non-asiatiques. En tant qu'Européen j'ai du mal à faire la différence entre les différentes faciès asiatiques, mais la langue ne trompe pas ! On entend beaucoup parler chinois et coréen. Les indications dans les transports et lieux touristiques sont également données dans ces langues. Lors des visites (notamment la dernière) on a croisé beaucoup d'asiatiques en yukata... systématiquement coréennes ou chinoises quand j'ai pu les entendre parler pour confirmer.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-81055449002408596042017-10-22T16:05:00.000+09:002017-10-22T16:06:12.786+09:00Shinkansen pour KyotoAujourd'hui, départ pour Kyoto en shinkansen (le TGV japonais). On était bien en avance, mais ça a été un peu galère pour rendre les cartes Suica. En France on s'attendrait à le faire avant les tourniquets, au Japon le <i>ticket office</i> est au-delà des portillons. Il y a un petit couloir pour passer à côté des portillons et un employé nous laisse passer une fois qu'on a confirmé ce pourquoi on venait. C'est comme ça dans toutes les stations d'ailleurs ; le potentiel fraude est énorme. La queue était longue mais heureusement, j'ai pu terminer à temps. On avait eu la bonne idée de demander le numéro du quai au préalable.<br />
Le train était déjà à quai quand nous somme arrivés (environ 10 minutes avant le départ) et des passagers faisaient déjà la queue le long des voitures en rang deux par deux sur la bande tracée au sol à cet effet. Le personnel finissait de nettoyer la rame et Les portes ne se sont ouvertes que trois minutes environ avant le départ. Juste de quoi embarquer tout le monde.<br />
L'intérieur de la rame fait plus penser à un avion pour vols court-courrier qu'à un TGV : des parois et des hublots comme dans les avions, 5 sièges peu larges et plutôt durs par rangée. Comme d'habitude au Japon : beaucoup d'annonces vocales et un affichage continu d'information sur le trajet, actualités, etc.<br />
À l'arrivée, trouver un bus pour nous emmener à la <i>guest house</i> n'a pas été simple. On aurait pu avoir un bus qui venait directement de la gare de Tokyo, mais le temps de savoir exactement d'où il partait. Les plans en gare ne donne bien évidemment pas de détails sur les nombreuses lignes gérées par les nombreuses compagnies, tous les bus ne s'arrêtent pas du même côté de la gare, etc. On a fini par faire environ 10 minutes à pieds sous la pluie pour avoir un bus qui nous déposerait à bon port.<br />
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L'hébergement n'est pas mal du tout. La réception propose différents service : location de vélo, achat de carte de transport, possibilité de stocker nos bagages à la gare de Kyoto après le check-out, ... C'est pas un hôtel haut standard mais la chambre est bien équipée ; outre l'équipement standard déjà évoqué, l'éclairage se gère de manière centralisée avec un panneau de contrôle et une télécommande, il y a même un PC (il a l'air très vieux par contre, je pense qu'il tourne sous XP) et la télévision dans la salle de bains (pour regarder son programme favori tout en se prélassant dans son bain).<br />
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Vu le temps qu'il fait, pas trop envie d'aller se promener. On sortira probablement juste pour dîner.<br />
Les jours qui viennent ça va être visite de temples, vieux monuments, temples, châteaux, et des temples aussi je crois.<br />
Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-48349533728126248382017-10-21T22:08:00.003+09:002017-10-21T22:08:52.355+09:00Akihabara et japonaisAu programme d'aujourd'hui : visite d'Akihabara, quartier iconique de la culture geek de Tokyo, avec ses nombreux immeubles remplis de figurines et autres produits dérivés de licences japonaises mais pas que. On trouve également beaucoup de boutiques d'électronique/informatique, des magasins de jeux rétro, des <strike>salles</strike> immeubles d'arcade, etc.<br />
Le quartier était très animé malgré la pluie. Il faut dire qu'on était samedi, c'est probablement plus calme en semaine. C'est une atmosphère assez particulière avec beaucoup de son et lumière. Il y avait même un dame bien habillée à côté d'une voiture équipée d'un mégaphone et qui saluait de la main façon reine d'Angleterre. Je ne sais pas si c'était pour une campagne électorale ou commerciale, mais elle était complètement ignorée par les passants. Il y avait aussi beaucoup de touristes venus regarder et/ou acheter des trucs typique du quartier et qu'on ne trouve qu'au Japon.<br />
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J'en ai profité pour faire deux petites parties de jeu de rythme, découvrant au passage qu'ils en avaient sorti un paquet de nouveaux que je n'avais jamais vus et qui on probablement grignoté sur l'espace réservés aux "classiques". Apparemment Super Mario Bros est toujours proposé sur les bornes (ça, ça n'a pas changé).<br />
Les magasins type Fnac proposent certaines consoles à des prix largement inférieurs à ce qu'on trouve en France. J'aurais bien pris une SNES Mini mais comme on pouvait s'y attendre, ils sont en rupture de stock partout. Dommage.<br />
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Rien de très particulier à dire. Mine de rien toutes les boutiques se ressemblent un peu, et c'est si on y va pour faire du shopping ou jouer qu'on peut y passer vraiment du temps.<br />
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Mon niveau de japonais est assez basique (peu de vocabulaire, la base de grammaire que je ne pense pas à appliquer correctement à l'oral) mais m'a plus servi que je ne l'aurai imaginé. Connaître les syllabaires et quelques kanji de base aide à s'y retrouver dans les menus tout en japonais et sans images (les menus sont assez souvent illustrés de photos des plats, ça aide beaucoup à choisir !). Même si pointer du doigt suffit au serveur, encore faut il savoir ce qu'on choisit.<br />
Bref, connaître un peu de japonais n'est pas indispensable mais aide au jour le jour. Comprendre les annonces ou ce que répond le serveur rassure. Ça a dépanné dans plusieurs situations, quitte à demander de reformuler ou mélanger de l'anglais quand le vocabulaire manque. Il est aussi toujours utile de savoir demander son chemin ou où trouver quelque chose aux employés du métro.<br />
J'ai même discuté "sérieusement" avec le gérant d'un petit restaurant très simple et très local, un papi très sympa qui gère la boutique avec sa femme. On a parlé un peu du typhon, il m'a expliqué quelques trucs sur les différents types de nouilles, etc. Je pense que c'est le genre de moment dont je me souviendrai.<br />
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Demain, direction Kyoto en Shinkansen !Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-37955803871391975492017-10-20T21:35:00.001+09:002017-10-20T21:35:58.989+09:00Lavage et AsakusaLa matinée a commencé de manière un peu spéciale. L'appartement qu'on loue disposant d'une machine à laver, on s'était dit que faire une petite machine avant de partir serait une bonne idée. Les machines à laver japonaises sont toujours aussi différentes de celles qu'on a en France : "tambour" vertical, pas de bac pour la lessive (on la met directement dans les vêtements). On notera quelques caractéristiques locales, comme un programme "uniformes pour enfant". Une recherche rapide pour être sûr d'utiliser la machine sans me tromper, programme par défaut, c'est parti. Quand le bruit s'arrête, je vais voir : tous les voyants sont éteints, ça a l'air d'être bon... sauf que le couvercle de la machine refuse de s'ouvrir. Super... je fais comment maintenant ? J'essaie de relancer un programme et de l'arrêter pour voir si ça ne débloquerait pas le couvercle qui semble bloqué pour des raisons de sécurité, sans succès. Finalement après quelques temps passer à appuyer sur les boutons et lancer des programmes au pif, ça s'ouvre enfin. On peut retirer nos vêtement inhibés de lessive du tambour encore plein d'eau. Ça confirme mes doutes : à cause d'un faux contact ou je ne sais quoi (les deux fils bricolés qui sortent de la prise me semblent suspects), la machine à laver s'est arrêtée en plein programme, sans déverrouiller la machine. Après avoir écopé l'essentiel de l'eau, Un petit mot à la propriétaire pour l'avertir de la situation qui a finalement été résolue le soir après quelques messages et photos de la machine.<br />
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Tant qu'on est dans le sujet, on a droit à l'équipement standard japonais pour les toilettes et la salle de bain. Toilettes avec lunette chauffantes et jets d'eau pour se nettoyer les orifices. Ça tombe bien, je n'avais pu tester qu'une fois et rapidement, dans les toilettes du métro. Et bien c'est drôlement efficace : plus hygiénique, plus agréable, plus rapide. Si vous avez l'occasion, je recommande.<br />
Pour la douche et le bain, l'usage japonais diffère du nôtre. On se lave en dehors de la baignoire, avec une douche et un robinet près du sol (plutôt assis donc) et une fois propre on se prélasse dans le bain. Si plusieurs personnes se succèdent, on ne vide pas l'eau du bain entre chacune. Heureusement, le tuyau de la douche est assez grand et me permet de me doucher debout. Pour le bain, il y a plusieurs panneaux de contrôle : un près du bain, un dans le couloir et un troisième un peu différent dans les toilettes, à côté de la porte qui mène vers le bain. Ils permettent de lancer le remplissage du bain, remettre un peu d'eau chaude, programmer le bain pour une certaine heure, maintenir le bain à la bonne température, etc.<br />
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Aujourd'hui on a visité le quartier d'Asakusa qui comporte un "grand" temple jardin, pagode à cinq étage et surtout ruelle remplie de boutiques à souvenirs et sucreries. C'est LE coin pour touristes (japonais ou non), ou pour les écoliers qui veulent s'acheter quelques trucs sympa à manger en rentrant. Aux alentours il y a d'autres boutiques ainsi que des vieux bâtiments et petits bouibouis (il y en a partout en fait, mais là plus que d'habitude). Quelques japonaises se baladent en kimono, l'avenue à boutiques est pleine de monde. Il y avait plein de choses à voir à droite à gauche, on a beaucoup marché (pas pris les transports de la journée !), c'était très sympa et on est rentrés fatigués.<br />
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On a eu de la chance aujourd'hui : pas de pluie malgré les prévisions (il a juste plein un peu quand on était à l'intérieur).<br />
Par contre en revenant on allumer la télévision pour voir (c'est toujours amusant la télévision étrangère). Après quelques minutes arrive la météo... Ah ? petite pluie demain, grosse pluie après-demain, énorme pluie après ?! C'est quoi ce gros disque qu'ils montrent ? il vient de la mer en grossissant, ça a l'air dangereux. Ah un typhon ! Et il nous arrive pile dessus ? Ça expliquerait les prévisions de pluie... Bref, les premiers jours à Kyoto s'annoncent pluvieux, en espérant qu'on sera suffisamment à l'ouest pour y échapper.<br />
Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-40788702101994388712017-10-19T21:30:00.000+09:002017-10-20T21:36:59.966+09:00Sale tempsLa grasse matinée a bien duré ce matin, ce qui fait que nous ne sommes partis qu'après 11h30.<br />
Direction Ikebukuro pour visiter le quartier et surtout aller au <i>Life Safety Learning Center</i> de Tokyo. J'avais repéré qu'ils faisaient des formations gratuites sur les bons gestes à adopter en cas de sinistres (incendies, séismes) avec des simulations en guise d'exercice. Ça avait l'air marrant et intéressant à la fois. La prochaine session pour les séismes commençant un peu plus tard, de quoi nous laisser le temps de manger un morceau. Finalement, on est même arrivé suffisamment en avance pour pouvoir assister à la fin de la session précédente, sur la fumée en cas d'incendie. La formation était tout en anglais mais comme il y avait quelques étrangers, le japonais qui présentait essayait de caser quelques mots en anglais... et surtout beaucoup de justes. Avec mon petit niveau au japonais ça suffisait pour comprendre l'essentiel. L'exercice à l'issue de la session consistait à trouver son chemin vers la sortie dans un faux bâtiment (avec quelques portes) enfumé. C'était facile mais ludique, et plutôt rigolo.<br />
Pour la session sur les séismes il y avait un simulateur de secousses : un plancher qui pouvait bouger dans le plan du sol avec une table et quatre chaises. On ne dirait pas comme ça sur les vidéos, mais les secousses peuvent être très violentes. Même si l'exercice simulait exprès un séisme de très forte intensité, ça secoue tout de même beaucoup et on comprend pourquoi ils conseillent de se mettre sous la table et de s'accrocher au pieds. D'ailleurs heureusement que les pieds et les arêtes de la table étaient protégées par de la mousse ; ça doit faire plus mal en vrai.<br />
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Malheureusement, il faisaient mauvais aujourd'hui. Un temps d'avril en Bretagne, si vous voyez. Du coup se balader dans le quartier... bof. On en a profité pour acheter nos billets de train pour Kyoto (départ dimanche matin). Puis directement le sud pour aller voir la tour de Tokyo (sous la pluie et dans le brouillard) qu'A tenait absolument à voir.<br />
Comme il pleuvait toujours, on a décidé de passer une petite heure dans un karaoké du coin pour se mettre au sec et rigoler un peu. Deux casseroles qui chantent, ça envoie du lourd. C'est beaucoup mieux avec des chansons en anglais, et ils en ont (heureusement). Notamment les Disney se font plutôt bien : il y a des chansons en duo et même si on connaît plutôt les paroles en français, au moins l'air reste le même donc ça va. A à trouvé dommage qu'on ne puisse pas entendre la voix d'origine (en plus de la nôtre) ; c'est pas facile de chanter en playback. Il y avait plein de réglages possibles mais je n'ai rien trouvé pour ça. A pensait que c'était possible parce qu'on entendait parfois un belle voix sortir d'un box d'à côté... mais c'est juste parce qu'ils chantaient super bien à côté.<br />
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Après un bol de ramen dans un restaurant du coin, on est rentré. On aura finalement fait pas mal de métro, la faute au mauvais temps. Et la météo annonce encore de la pluie. Il va falloir trouver des activités adaptées pour demain.<br />
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D'ailleurs en parlant du métro j'ai découvert quelques nouveaux trucs à Tokyo. J'avais déjà fait non pas <a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1339076608526044223" http:="" ryder-japon.blogspot.jp="" transports-en-commun.html="">un</a> mais <a href="http://ryder-japon.blogspot.jp/2008/07/le-retour-des-transports.html">deux</a> articles sur le sujet, où j'exposait notamment la proprété, le civisme et la ponctualité des transports (anecdote : notre bus est arrivé pile à l'heure, même 30s d'écart avec l'horaire).<br />
La signalisation est vraiment au top. Notamment, chaque ligne est associée à une couleur et une lettre, et chaque station est numérotée. Avec le couple (lettre, numéro) on peut totalement se passer des noms de station (qui peuvent être compliqués à retenir). Pour savoir si on va dans le bon sens il suffit de vérifier si on est dans le sens croissant ou décroissant. Et comme le numéro et le nom des stations précédente et suivante et indiqué sur chaque quai (en plus de leur liste complète) on peut vérifier à tout moment. Et bien sûr, une simple soustraction permet de connaître le nombre d'arrêts restants. C'est tout bête mais ça aide énormément.<br />
Les sorties sont bien mieux indiquées qu'à Paris. L'affichage est systématique, même si on est à l'autre bout de la gare où séparé par 1km de galeries.<br />
Autre bonne idée : le plan de l'intérieur de la station qu'on peut voir notamment sur le quai. C'est une vue latérale de la station, avec le quai, les escaliers/escalators/ascenseurs, les correspondances, les sorties les plus proches et vers quoi elles débouchent. Dès la sortie du train vous pouvez savoir où aller pour sortir, quel escalier prendre pour changer de ligne ou le plus court chemin vers l'ascenseur si vous êtes encombré. Les rames avec large écran LCD en guise d'affichage (et pas un simple panneau de leds) affiche même ce plan quand le train entre en gare, avec la position de la voiture dans laquelle vous vous trouvez.<br />
Quand je vois le nombre de fois que des Français me demande si c'est bien ce quai pour aller à tel endroit, les bus qui préfèrent afficher la destination en boucle plutôt que le prochain arrêt, ou la plate-forme de Châtelet dont les directions te font tourner en rond, je me dis qu'on a des progrès d'ergonomie à faire.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-69963878034427592002017-10-18T20:04:00.000+09:002017-10-18T20:04:40.177+09:00Parc, galerie, shibuyaPour notre première sortie, nous avons commencé par les jardins impériaux. Sur une carte c'est la grosse tâche verte au cœur de Tokyo, difficile à rater. Il y a d'autres jardins dans Tokyo mais celui-ci est probablement le plus grand qui ne soit pas trop excentré.<br />
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Une visite de la résidence impériale est possible mais il faut s'y prendre bien à l'avance et certaines dates ne sont tout simplement pas disponibles (quand il y a certains événements officiels notamment). On s'est contentés des jardins ; la balade est tranquille mais assez rapide (on fait vite le tour). Il y a également quelques bâtiments/musées dans l'enceinte ou en périphérie du domaine qui peuvent être visités.<br />
Pour l'instant c'est là qu'on a vu le plus de touristes (qui n'ont pas l'air si nombreux à cette période de l'année) et on croise également pas mal de retraités ou de joggers.<br />
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Pour le repas, on n'était pas très loin d'un quartier d'affaire et on a assez vite repéré un ensemble de commerces de restauration au sous-sol d'immeubles de bureau. Immeubles au pluriel, parce qu'il faut savoir qu'il y a souvent des galeries,, commerçantes ou non, qui relient immeubles de bureau, stations de métro, gares, etc. Il y avait du choix avec souvent le choix entre manger sur place ou à emporter pour les salariés pressés. On a mangé des <i>katsu</i> (viande panée) service comme souvent avec du chou, du riz et une soupe miso. Ça ressemblait beaucoup au restaurant de <i>katsu</i> <a href="http://ryder-japon.blogspot.jp/2008/05/les-repas-du-jour.html">dont j'avais parlé</a>, sauf que là on n'a pas préparé la sauce à coups de mortiers.<br />
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Avant de continuer on a décidé d'acheter une Suica Card, une carte rechargeable pour les transports en communs (l'équivalent de l'Oyster Card à Londres) qui simplifie grandement la vie (le prix du ticket dépend de la distance, ce qui oblige à les acheter un par un). Il paraît qu'elle permet aussi de payer ailleurs, notamment chez certains commerçants. Le problème c'est qu'il y a plusieurs compagnies de transport à Tokyo, et donc originellement plusieurs systèmes de paiment différents. Heureusement il se sont mis d'accord et une nouvelle carte (la PLASMO) valable sur tous les réseaux a été mise en place. La Suica est toujours valable (et aussi partout), mais uniquement vendue dans les gares de la JR (la SNCF japonaise qui avait mis en place ladite carte). Ne connaissant pas tous ces détails (j'ai perdu personne ? c'est bon ?) et ayant ouï-dire que la Suica pouvait également servir en dehors de Tokyo, il a fallu faire un certain trajet pour tomber sur un distributeur capable de nous fournir ladite carte ; jusqu'alors on n'avait pris que des métro non-JR et donc pas eu la possibilité de la prendre.<br />
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C'est comme ça qu'on a découvert l'immensité de la galerie souterraine qui part de la gare de Tokyo. Elle relie la gare centrale de Tokyo (d'où part notamment le Shinkansen), l'importante station d'Ōtemachi et quelques stations de métro avoisinantes. On se retrouve avec une centaines de sorties sur l'ensemble de la galerie. Heureusement qu'elles sont bien regroupées et indiquées.<br />
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Après avoir bien déambulé dans les galeries et carte Suica en poche, direction Shibuya. Le quartier est connu pour le <i>Shibuya Crossing</i> avec son passage clouté en diagonale et son flot important de piétons. S'étant arrêtés à une station à côté et non à Shibuya même, on a un peu galéré pour y arriver. Il y a beaucoup de ponts et de passerelle, les rues sont imposantes, et en plus il y avait de gros travaux dans le secteur. C'est pas un coin super pour se balader.<br />
J'ai trouvé le carrefour en lui-même moins impressionnant en vrai. Il est plus souvent montré du dessus, ce qui rend assez différemment de la perspective du piéton. Par contre il y a bien du bruit (venant des nombreux affichages publicitaires géants) et du monde. On est arrivé en période creuse donc ça allait encore. Mais au retour, après la sortie des classes, il y avait déjà nettement plus de foule.<br />
Il paraît que c'est le quartier de la mode... On a bien vu quelques commerces et boutiques en tout genre dans les environs mais rien de si particulier. Il faut dire qu'on ne savait pas trop vers où se diriger (il n'y a pas de panneau <i>par là c'est plus intéressant</i>) et on n'est allé que dans une (petite) partie des environs. Et puis la mode c'est pas non plus notre grande passion... mais ça doit être amusant de voire les accoutrements que peuvent sortir les Japonais.<br />
Ah oui, et en arrivant au carrefour on a vu un peloton de karters déguisés en Mario et autres personnages, comme ça NORMAL. Ça ne doit pas être génial si près du sol avec les fumées d'échappement... mais pourquoi pas.<br />
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J'aurais bien parlé d'autre chose mais ça fait déjà un bon pavé. La suite demain !<br />
Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-4365202846176223982017-10-17T22:36:00.000+09:002017-10-17T22:36:17.286+09:00Japon, le retourAprès 9 ans, 1 mois et 17 jours me voici de retour au Japon, cette fois-ci en touriste et accompagné de ma copine (que l'on appelera A pour conserver son anonymat).<br />
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J'ai passé la frontière ce matin avec le même passeport que celui que j'avais demandé pour mon stage en 2008. Il me restait même encore un peu de monnaie !<br />
Arrivés à l'aéroport de Narita (Tokyo), on repartira d'Osaka le samedi 28 après un passage par Kyoto.<br />
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Comme on n'avait pas de contraintes d'horaires particulières, l'organisation du voyage se fera essentiellement au fil de l'eau, ça laissera la place à des imprévus !<br />
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Je n'aurais pas autant de temps que pendant mon stage pour écrire de gros pavés mais je tâcherai de donner quelques nouvelles et anecdotes rigolotes en fonction de ce qu'on expérimentera. J'ai déjà au moins une petite idée derrière la tête... il me manque juste deux ou trois photos.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-14775704686398944652008-08-31T20:02:00.001+09:002008-08-31T20:03:42.920+09:00Retour en France... et retour au Japon ?Ça y est, le stage s'est terminé vendredi, dernier jour de boulot. Enfin boulot... c'était assez tranquille et surtout destiné à du rangement, rapatrier les données utiles sur les serveurs de l'ENSEIRB pour pouvoir les récupérer, etc. Les démarches diverses sont bouclées (interrompre sa ligne au Japon c'est bien plus pratique qu'en France : une courte discussion quelques jours à l'avance et c'est réglé). Le sac a été rempli et tout rentre (c'était pas gagné !).Je prends l'avion demain matin (10h30), atterrissage à Charles de Gaulle à 18h20.<br /><br />Jeudi, il y a eu une soirée d'adieu au restaurant, dans un <i>yakiniku</i> (焼肉, lit. viande grillée). En gros c'est comme un barbecue, mais en intérieur et le matos pour griller étant posé sur la table, il est plus petit. C'était bien sympathique et on a bien mangé et bien discuté : vous saviez qu'au Japon (à part pour les sumos) avoir un tour de taille supérieur à 85cm pour les hommes, 90 pour les femmes était illégal ? Le lendemain, dernier jour de travail oblige, on fait un (court) blabla d'adieu devant le personnel (en japonais s'il vous plaît). Le soir il y avait un genre de meeting organisé par l'ISIT avec des invités venus de je ne sais où. Sur la fin, on est descendu à plusieurs, histoire de profiter des sushis gratos et de discuter avec les employés du pôle administratif (ou comment apprendre qu'une des secrétaires est une <i>gameuse</i>).<br /><br />Vu que c'est le dernier article (que j'écris vraiment comme ça vient, d'une traite), il va falloir que je parle des trucs biens et moins biens, des regrets, etc. Bon alors déjà je ne regrette pas du tout, je me suis bien amusé et j'ai découvert plein de trucs (oui, ça fait bateau mais c'est vrai). Je regrette un peu de ne pas avoir beaucoup eu l'occasion de pratiquer mon japonais, faute d'avoir été beaucoup en relation avec des Japonais. Ceci dit, mon niveau dans la langue a tout de même bien progressé je pense. D'ailleurs, à force de ne parler français qu'avec les trois mêmes personnes, j'ai perdu certaines habitudes (par exemple ça m'a fait bizarre de vouvoyer un prof de l'ENSEIRB en visite). Et à force de parler et d'entendre du japonais, j'en ai pris d'autres (faire des <i>eeeeh ?</i>, des <i>etoooo</i>, <i>maaaa</i> et autres : les Japonais ont tendances exprimer leur pensée immédiate par des sons), sans parler des courbettes.<br />Il y a une foultitude de petites différences entre le Japon et la France, surtout liées au mode de vie que j'ai sur place. De retour en France il va falloir abandonner les baguettes et reprendre fourchette et couteau. Plus de riz tous les jours, place au trio entrée/plat principal/dessert. Plus de repas pas cher au restaurant (pas de vaisselle à faire, le pied). Finis les feux rouges interminables et il va falloir se remettre à ne pas traverser que quand le feu est vert (histoire de ne pas passer pour quelqu'un de bizarre). Mes parties régulières de <i>Pop'n Music</i> et de <i>DrumMania</i> vont me manquer. En retrouvant la morosité et le caractère désagréable des <strike>Parisiens</strike> Français je vais regretter le sourire et la sympathie qu'on a au Japon ; et puis la mode japonaise c'est tout de même plus amusant à voir. Je vais à nouveau comprendre tout ce qui est écrit et affiché dans la rue (y compris la pub...).<br />Hum... on va s'arrêter là.<br /><br />Une fois rentré il va tout de même falloir finir le rapport de stage, faire la soutenance qui va avec, et après... Alors justement pour après, bien que rien ne soit encore décidé, il n'est pas impossible que je reparte là-bas (toujours à l'ISIT), pour 6 mois ou plus. Il y a encore des histoires de 希望 (<i>kibô</i>, espoir), de 条件 (<i>jôken</i>, conditions) et de budget... Ce blog ne s'arrêtera donc peut-être pas avec ce article.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-3652016535488377622008-08-24T22:44:00.004+09:002008-08-24T23:32:42.107+09:00Un week-end à KumamotoCe week-end, j'ai quitté pour la première fois la préfecture de Fukuoka pour aller visiter la ville de <i>Kumamoto</i> (熊本), capitale de la préfecture du même nom située <a href="http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=%E7%86%8A%E6%9C%AC%E5%B8%82&sll=37.0625,-95.677068&sspn=34.122306,79.101563&ie=UTF8&ll=32.800695,130.723572&spn=0.035351,0.077248&t=k&z=14">au sud de Fukuoka</a>. Nous partîmes 4 (trois français et un Japonais) de Tenjin et nous nous vîmes toujours 4 en arrivant à la gare de bus de Kumamoto 2 heures plus tard. Première impression : pas de doute, c'est une ville japonaise. On n'a pas erré en la ville, mais la traversée de la grande galerie et de quelques rues voisines ont suffit pour se faire une idée.<br /><br /><br />Première étape du parcours : l'ancienne maison de l'ancien maire de la ville. C'est une résidence traditionnelle, comprendre avec des tatamis (et on se déchausse à l'entrée), des portes et murs qui coulissent, des murs fins avec une armature en bois, des passages entre les pièces où il faut baisser la tête... et du vide, comme le montre très bien la photo de gauche. Il faut le dire : les pièces ne sont pas très remplies, et en plus c'est peu éclairé. Comme ça n'apparaît pas sur les photos, <a href="http://thumbnail.image.rakuten.co.jp/@0_gold/sengokudama/category/images/towel/katakura_kuyou03.jpg">le symbole du clan</a> auquel appartenait monsieur le maire revient régulièrement, et pas que dans sa maison (on le voit dans d'autres lieux, sur les monuments, ...). La visite permet de voir quelques éléments de la vie des gens aisés de l'époque, mais pas trop quand même : vu que c'est plutôt vide, la visite c'est surtout pour l'ambiance.<br /><div style="margin:0px auto 10px; text-align:center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz_jOlyK2yrSJZdM2NSHeKIFOu2fo1CENi7c79-UNmmyc-N7Utnj9HTlCdAf1tZ5L-C-JeHgJ_PQINwWrqYz2l5Yq2nIxYLa2nDcBusXbgKVzvoZULifLgW1v1ekIuZlvlTEVDjYG9MX8/s1600-h/kumamoto-maire-deco.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz_jOlyK2yrSJZdM2NSHeKIFOu2fo1CENi7c79-UNmmyc-N7Utnj9HTlCdAf1tZ5L-C-JeHgJ_PQINwWrqYz2l5Yq2nIxYLa2nDcBusXbgKVzvoZULifLgW1v1ekIuZlvlTEVDjYG9MX8/s320/kumamoto-maire-deco.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080304705903154" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjssW7NjR10GFRO5v1j-DiiBRhW5DGlUoNORGmxZ74VsOZuhrzDq7Ei05Dm_jWXLZzbiZfIMGpmCF9Qg_dXlrKYoqJWi_tb_Nt58Owb_Bere6eW0jg_ihEyw6bwtgc4qXpRqZRNFisdBwc/s1600-h/kumamoto-maire-vide.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjssW7NjR10GFRO5v1j-DiiBRhW5DGlUoNORGmxZ74VsOZuhrzDq7Ei05Dm_jWXLZzbiZfIMGpmCF9Qg_dXlrKYoqJWi_tb_Nt58Owb_Bere6eW0jg_ihEyw6bwtgc4qXpRqZRNFisdBwc/s320/kumamoto-maire-vide.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080309066373154" /></a></div><br /><br />Pour la suite, c'est juste à côté, visite du château de Kumamoto (熊本城, Kumamoto-jô), le lieu touristique numéro 1 du secteur. J'avais déjà <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/horiken.html">très vaguement évoqué</a> les ruines du château de Ôhorikôen, mais ça mérite un peu plus d'explications. En Europe on a deux grands types de châteaux : les imposants châteaux forts qui sont là pour les guerres de courtoisie entre voisins et les luxueux châteaux style Versailles qui sont là pour frimer auprès des voisins, en toute courtoisie également, et aux frais du contribuable. Au Japon ce sont des châteaux sérieux, ceux où se te tape dessus. Toutefois l'approche est différente... elle est beaucoup plus longue. La partie principale est bâtie sur une colline et protégée par des enceintes successives dont les murs sont inclinés comme il faut pour pas que l'ennemi puisse l'escalader. Le but de l'assaillant c'est de faire tomber ces barrières une par une. Le but du défenseur... c'est de l'en empêcher. Du coup, en plus d'être en pente, le chemin est plus ou moins labyrinthique et surtout long : les châteaux sont très étendus et pour arriver en haut y a du chemin.<br /><br />Pour protéger tout ça, on ajoute des remparts et des tours, le tout équipés de meurtrières, ouvertures pour balancer des cochonneries sur ceux qui voudraient escalader, etc. Là où ça fait moins sérieux c'est que quasiment tout est en bois. Donc avec un bon canon ou quelques flèches enflammées y a de quoi faire des ravages. C'est d'ailleurs ce qui arrivait : le château a été reconstruit plusieurs fois au cours de son histoire, plus ou moins partiellement. Sur la photo de gauche on peut voir deux tours : une petite à gauche et la tour principale (l'équivalent du donjon) à droite. Sur la photo de droite, une vue du haut de la tour principale qui donne une idée de l'étendue du château. On remarquera l'important brouillard (il pleuvait ce jour là) et les spots-à-la-con allumés le soir qui t'explosent les yeux (bon, ok, de l'extérieur ça fait pas mal).<br /><div style="margin:0px auto 10px; text-align:center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj8fnCZCt8qCK1myNxVtU_dkpN2ZOKT1_Ih3iYsSaBP3h1F5Y9avWHnLgLQfNb8p8yZo000Lzsud58q5Tymr6AKhyphenhyphenlWNsf87BQTlkl_aqSDH3ehotbkqgyx3aY7EQHMfQuddPHKJ37q1w/s1600-h/kumamoto-tours.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj8fnCZCt8qCK1myNxVtU_dkpN2ZOKT1_Ih3iYsSaBP3h1F5Y9avWHnLgLQfNb8p8yZo000Lzsud58q5Tymr6AKhyphenhyphenlWNsf87BQTlkl_aqSDH3ehotbkqgyx3aY7EQHMfQuddPHKJ37q1w/s320/kumamoto-tours.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080485023156754" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmRd4JZiyTQVkLABP7wsp6W8ALgBZ6wGXx8V-Pd_r3MrX5TxOLkTvG9jelqo_bersABW4SyLYRs49xJyBiUT-ZMuOq481OE_KDzujdheYppmdOUEysv-AzlWhcBL9JiCSPHWtA1syUCA8/s1600-h/kumamoto-vue.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmRd4JZiyTQVkLABP7wsp6W8ALgBZ6wGXx8V-Pd_r3MrX5TxOLkTvG9jelqo_bersABW4SyLYRs49xJyBiUT-ZMuOq481OE_KDzujdheYppmdOUEysv-AzlWhcBL9JiCSPHWtA1syUCA8/s320/kumamoto-vue.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080482251872178" /></a></div><br /><br /><br />Le château possède plusieurs parties à visiter. D'abord il y a une des tours d'enceinte. Y a rien dedans à part du noir et on fait juste monter après avoir pris soin de se déchausser à l'entrée (comme quasiment partout en fait). Dans la tour principale là il y a plus de trucs. Des ribambelles de noms de généreux donateurs sur des petites plaquettes de bois alignées, des objets de l'époque, des maquettes, des photos d'autres châteaux japonais, ... et une vue en haut. La dernière partie <i>remarquable</i> est une section du château restaurée en utilisant les méthodes de l'époque mais avec du matériau neuf, permettant ainsi d'avoir une idée de comment c'était à l'époque. En fait c'est plus une reconstruction qu'une restauration vu que la section entière a totalement brûlé je ne sais plus quand. C'est amusant parce que comparé à la tour d'enceinte qui fait plus que vieillot, on a quelque chose qui sent encore le neuf, bien éclairé, etc. On a l'occasion de voir différentes salles (notamment la cuisine) ainsi que des peintures/fresques en train d'être faites (la restauration n'est pas totalement achevée).<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsCkpamW293rMGBYRk1kUz9AN5yGLNHUB9OFU7Xpl2IbCsj3_X7HYteQeWZQR_Md6143G6yH7a4yYFbId-9jsGBsRE-4_4A5ftWNWdj9rAShoFYJpm6TsPfKO5KazG0lj3568t7u_5mk/s1600-h/kumamoto-peintures.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsCkpamW293rMGBYRk1kUz9AN5yGLNHUB9OFU7Xpl2IbCsj3_X7HYteQeWZQR_Md6143G6yH7a4yYFbId-9jsGBsRE-4_4A5ftWNWdj9rAShoFYJpm6TsPfKO5KazG0lj3568t7u_5mk/s320/kumamoto-peintures.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080313183932626" /></a><br /><br />Pour le dîner, c'était une soirée très sympathique accompagnés d'une connaissance japonaise d'un des Français dans un <i>izakaya</i> (居酒屋). Je n'avais pas évoqué le nom, mais c'est le type de restaurant où on va pour les <i>nomikai</i>. On sert une série de plats <i>collectifs</i>, avec des trucs un peu chic genre sashimi, et chacun pioche dedans. Après une nuit à l'hôtel (y'a des <i>drama</i> bizarres à la télé le samedi soir...) et un petit déjeuner japonais avec soupe miso, <i>onigiri</i> (boulettes de riz) et thé, on refait un petit passage par la résidence du maire pour récupérer un parapluie oublié. Finalement c'était pas une mauvaise idée cet oubli vu que contrairement à la veille, il faisait beau : plus agréable et mieux pour les photos.<br /><br />Ensuite on prend le tram hyper archaïque de la ville, avec un quai qui ne doit pas faire plus de 75 cm de large (difficile de s'éloigner de la bordure du quai), pour se rendre dans le jardin japonais de <i>Suizenji</i> (水前寺) avec son temple, son lac, sa verdure et ses boutiques souvenirs. Rien de très exceptionnel, c'est surtout une occasion de se promener. Près du temple il y avait un genre d'autel curieux, avec des statuettes de chats et des pièces alignées sur le devant. Je ne sais pas quel est le but, mais c'était la première fois que je voyais ça.<br /><div style="margin:0px auto 10px; text-align:center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYzT48Px3d6RqLoCOtwrnrclmriLOPqm6DE-mveRsknMrm2OanlfWIKC3B7XE_PM2FKRncCBe_rRIihtIhQhhZJfgUEK5sEVuzV0Jz7FH6-huPsOfSIZP-Jaro9bXgI9G9Jip5TUhNiO8/s1600-h/kumamoto-suizenji.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYzT48Px3d6RqLoCOtwrnrclmriLOPqm6DE-mveRsknMrm2OanlfWIKC3B7XE_PM2FKRncCBe_rRIihtIhQhhZJfgUEK5sEVuzV0Jz7FH6-huPsOfSIZP-Jaro9bXgI9G9Jip5TUhNiO8/s320/kumamoto-suizenji.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080314262826658" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_7Ug9ytAiIlLBLOOCK1raXVWwo6Vziu_GaQPcheqdHs0_pELnTzsEKl8s9lIyhX7hHvVys22Y_cK_glD9-gvA9wMsMlzk7tlDMdemUeo_hVu7gZ-ROg1ly3A9Xm-VSbdmZRWebwxamvg/s1600-h/kumamoto-autel.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_7Ug9ytAiIlLBLOOCK1raXVWwo6Vziu_GaQPcheqdHs0_pELnTzsEKl8s9lIyhX7hHvVys22Y_cK_glD9-gvA9wMsMlzk7tlDMdemUeo_hVu7gZ-ROg1ly3A9Xm-VSbdmZRWebwxamvg/s320/kumamoto-autel.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5238080301030296370" /></a></div><br /><br />Après s'être baladés, c'est l'heure de déjeuner. Au menu : <i>donburi</i> (丼), un gros bol de riz avec des trucs dedans (œuf, viande, ...). Dans celui que j'ai pris il y avait un poisson proche de l'<i>unagi</i> et tout aussi bon. Dans un des autres menus on avait droit à une petite coupelle comportant des œufs d'un poisson quelconque et dont je ne suis pas très fan et surtout une espèce de pâte verte gluante. Ils aiment bien les trucs gluants au Japon. C'est pas forcément mauvais mais ça reste spécial ; et quand on prend ça avec ses baguettes on peut observer les propriétés physiques particulières de la <i>chose</i>. En général, c'est difficilement descriptible alors on se contente de dire que ça a le goût de ce à quoi ça ressemble, un truc gluant vert.<br />Ensuite c'est l'heure de rentrer à Fukuoka. Avant de prendre le bus, on achète comme il se doit des <i>omiage</i> (お見上げ), des sucreries/gâteaux/petits trucs à manger qu'on distribue aux collègues et connaissances après être revenu de voyage. C'est vraiment un truc ancré dans la culture japonaise. Il faut savoir que ça s'achète souvent au dernier moment : les gares et terminaux de bus ont toujours quelques boutiques dédiées.<br /><br /><br />Pour conclure : c'était un week-end sympathique et agréable. Par contre les lieux de visite ne sont pas toujours très remplis. C'est le petit côté contemplatif japonais...Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-78500629198640957682008-08-19T23:48:00.000+09:002008-08-19T23:49:04.122+09:00Des nouvelles en vracÇa fait longtemps que je n'ai rien posté : occupations autres, pas de sujet, manque d'inspiration, lassitude, flemme... Pour rattraper un peu le retour, voici un bref résumé, pas trop chargé en notes culturelles.<br /><br /><br /><b>Le premier jour du mois</b> (oui, ça remonte à loin) il y a eu un grand feu d'artifice à <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/horiken.html">Ôhorikôen</a>, sponsorisé par des grosses boîtes. Le soleil se couchant relativement tôt, il peut avoir lieu en début de soirée (19h30 environ) et durait pas mal de temps (1h30-2h). Les feux d'artifice (花火, <i>hanabi</i> de 花=fleur et 火=feu) ne m'intéressent/emballent/passionnent pas vraiment, surtout que quand on est seul c'est moins fun. J'arrête de faire le mec blasé pour parler des trucs sympa. Comme d'habitude quand y a une fête on a droit à la ribambelle de stands vendant de quoi se sustenter, les quelques jeux classiques des <i>matsuri</i>, etc. Et cette fois-ci, été oblige, on enfile son yukata. Les yukata sont des kimono d'été, plus légers et moins contraignants que les kimono classiques, et très colorés pour ceux féminins. On ne le met pas tous les jours, mais quand y a un événement, on en profite (surtout les filles, pour les garçons c'est plus rare). Il y avait du monde mais c'était amusant de se balader et de voir toutes ces couleurs, surtout que c'est joli un yukata bien porté.<br /><br /><br /><b>Dimanche 3 août</b> on est parti en visite de <i>Yanagawa</i>, une ville à 45 minutes de Fukuoka réputée pour sa rivière qu'on peut descendre en barque, ses <i>unagi</i> (anguilles) et ses quelques <i>onsen</i> (sources chaudes naturelles). Mon appareil photo et son indicateur moisi de batteries qui se vident en un rien de temps m'ayant lâchement laissé en plan, je n'ai pas de photo, mais je devrai pouvoir en récupérer d'ici peu... On a commencé par la descente en barque, l'occasion de traverser la ville calmement. Il n'y a rien de particulièrement notable à voir lors de cette balade. Le guide donne quelques explications auxquelles je ne capte évidemment rien. J'ai juste retenu qu'il finissait toutes ses phrases par un <i>ne</i> (les japonisants comprendront). <br /><br />Pour le repas du midi, Yanagawa oblige, c'est <i>unagi</i>. Pour ceux qui se demanderaient ce que ça peut donner, c'est vraiment pas mauvais du tout, très fondant malgré quelques fines arêtes qui ne se sentent pas. L'<i>unagi</i> étant un poisson cher, il était servi en relativement petites quantités, à ne pas avaler en une bouchée si on veut en profiter et ne pas se retrouver en deux secondes avec plus que le riz.<br />Le dernier truc notable, c'était la source chaude <i>publique</i> dans laquelle on pouvait s'y tremper les pieds librement avec les quelques personnes du coin qui étaient là. C'est agréable et bien détendant.<br /><br /><br />Le <b>vendredi 8 août</b> avait lieu le <i>nomikai</i> bi-annuel de l'ISIT, avec près de 30 personnes. Pour rappel, un <i>nomikai</i> c'est littéralement une réunion pour boire et en pratique une soirée resto avec les collègues. La réservation avait été faite dans un restaurant chinois de Tenjin, avec tables tournantes (paraît que c'est traditionnel) mais basses. Si y'a bien un truc que je hais ce de devoir me mettre en tailleur pour manger. Parce qu'avec mes jambes trop longues aussi souples que des spaghettis crus... j'ai du mal (et mal aussi). Pour la petite histoire, ça m'a déjà valu quelques mésaventures.<br />Après avoir payé leur place, les convives tirent un numéro au hasard pour savoir où ils seront placés. Chose amusante, et courante au Japon semble-t-il, le tarif était échelonné en fonction du niveau hiérarchique, avec un rapport du simple au double entre les big boss et les employés normaux en bas de l'échelle. Comme il n'y avait pas de numéro 42, j'ai fait simple en piochant le 1, qui m'a fait me retrouver avec pas mal des big boss en question. Mais bon, en pratique on pouvait changer de place pour aller bavarder avec la tablée d'à côté et plus marrante.<br /><br />Le repas n'était pas mauvais du tout et souvent bien épicé, l'occasion de tester quelques saveurs (ça fait classe dit comme ça). On se sert un peu comme on veut du plat en cours et on mange dans sa petite assiette avec ses baguettes. D'ailleurs pour ça des baguettes c'est bien pratique : moins encombrant et plus facilement dans des positions tordues. Comme il se doit, c'était <i>nomihoudai</i> (boisson à volonté). Le service assuré par les serveuses en kimono était impeccable (vidage de table efficace, anticipation des besoins en boisson, ...). Les <i>nomikai</i> c'est aussi l'occasion de parler japonais. J'ai été agréablement surpris de constater qu'avec mon vocabulaire plutôt pauvre et mes maigres connaissances de grammaire (beaucoup de phrases toutes faites) j'avais de quoi assurer une discussion, même simple. Il faut dire aussi que ce sont souvent les mêmes trucs qui reviennent... Mais c'est plus sympa quand on peut rigoler avec les autres et participer. Les Japonais se sont dit impressionnés par non niveau de japonais, mais il faut savoir qu'ils dotés d'une très forte tendance à l'exagération quand il s'agit du dire du bien de quelque chose.<br />Ce fut une soirée bien sympathique.<br /><br /><br />En <b>fin de semaine dernière</b>, c'était <i>Obon</i> (お盆), la fête des morts au Japon, souvent férié. Beaucoup de personnes en profitent pour se réunir en famille. Chez nous c'était pas férié mais ça n'a pas empêché les employés de prendre des vacances. Résultat, y avait pratiquement personne dans les bureaux, tout le monde ayant pris des congés pour aller rejoindre sa famille ; enfin sauf notre collègue <i>otaku</i> qui lui est parti comme il se doit au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Comic_Market">Comiket</a>.<br /><i>Obon</i> marque aussi la fin des vacances d'été. Lundi les cours ont repris, les transports en communs se sont reremplis, les élèves en uniformes sont revenus en masse. En parlant de congés, j'ai appris tardivement que j'avais quelques jours de vacances à déposer... ça aurait bien qu'on nous communique plus de deux semaines et demi avant notre départ.<br /><br /><br />Moins de deux semaines avant mon retour en France. Un week-end à <i>Kumamoto</i> de prévu (cool), un rapport de stage à finir (pas cool)... Ça se termine.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-53898253629949738792008-08-06T00:04:00.001+09:002008-08-06T07:12:20.857+09:00Bêtes, mais surtout bestiolesGnurf, déjà 10 jours depuis le dernier blabla... ça va pas tout ça. Ce 42<sup>e</sup> article donnera quelques réponses (à défaut d'avoir les questions) sur la vie animale à Fukuoka. Un sujet pas vaste du tout, parce que les animaux, ça ne court pas les rues. Il y a bien quelques chats errants et chiens/chiots accompagnés de leur maître... mais y'a rien à dire sur eux, ils sont comme en France (la différence c'est tout de même que je n'ai jamais eu l'occasion de voir de déjections canines sur le trottoir).<br /><br />Fukuoka, comme bon nombre de villes, a bien entendu son gang de pigeons. Par contre ils n'ont vraiment de rien impressionnant : ils ne sont pas bien gros et surtout peu nombreux. La raison ? C'est qu'il y a un autre groupe de <i>piafs in black</i> dans le secteur qui a su s'imposer : les corbeaux. Et forcément, quand tu mets un corbeau et un pigeon côte à côte... tu sens bien que le frêle pigeon a intérêt à garder profil bas. Est-ce qu'on y gagne au change ? Non, on y perd même. Déjà un corbeau ça fiente autant qu'un pigeon si ce n'est plus (du fait de la différence de taille). Mais le corbeau a aussi le chic de venir croasser (tôt) le matin près des habitations, et ça croasse fort un corbeau.<br /><br />Dans les différentes rivières, étangs ou lacs on a l'occasion de voir (surtout dans les parcs) des poissons assez gros, notamment des carpes koï (<i>koi</i> étant le nom japonais pour <i>carpe</i>), souvent <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/ja/9/9c/Nishikigoi-syuzennji.JPG">blanches à taches rouges</a>. À noter qu'à l'occasion du <i>kodomo no hi</i> (jour des enfants, qui tombe le 5 mai, pendant la <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/golden-week.html">Golden Week</a> on peut voir des <i>koinobori</i> (鯉幟, littéralement <i>bannière carpe</i>) qui ont <a href="http://guzenmedia.files.wordpress.com/2007/05/400px-koinobori4797.jpg">cette tête</a> ; il y en a une pour papa, une pour maman et un par (petit) garçon. J'en avais entendu parlé, mais n'en ayant que quelques uns, je n'avais rien écrit dessus.<br />Un autre animal aquatique que j'ai vu et dont le nombre m'a laissé médusé... les méduses (hum, pardon). Un jour, la petite rivière qui passe à côté de la résidence en était littéralement saturée. En tout cas ne ça donne pas envie de se baigner... déjà qu'à la base <a href="http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=%E7%A6%8F%E5%B2%A1%E5%B8%82%E3%80%80%E8%A5%BF%E9%99%A3&sll=33.585809,130.372267&sspn=0.033105,0.077248&ie=UTF8&ll=33.596069,130.354028&spn=0.008275,0.019312&t=k&z=16">des plages artificielles toutes carrées</a> c'est pas le top.<br /><br />Dernière famille animale : les insectes. Ça doit être lié au climat, mais au Japon les insectes c'est taille XXL. Prenons par exemple un cafard japonais, avec ses 5 bons centimètres il en impose (la première fois ça surprend). Et non seulement il est rapide mais en plus il reste bien aux insecticide (coriace la bébête). Dès que l'été arrive il est aussi fortement conseillé de fermer la moustiquaire afin de limiter l'arrivée de moustiques, araignées, fourmis en période de reproduction (donc volantes) et autres bestioles qui n'hésiteront pas à se balader chez vous, à passer sur votre écran pendant que vous regardez un film ou votre clavier pendant que vous tapez, à mourir sur vos genoux, à venir goûter à vos restes alimentaires, à venir squatter votre dos ou votre cou, ... J'ai aussi eu droit à un tapis de cadavres de fourmis devant ma porte. Très sympathique comme vous pouvez l'imaginer... mais on s'y fait.<br />Il faut savoir qu'en plus de cela, les Japonais sont fans d'insectes. J'avais déjà évoqué la présence de stands en vendant dans les <i>matsuri</i>, et il y en a aussi dans certains <a href="http://i2.photobucket.com/albums/y21/claudianing/gachapon.jpg"><i>gachapon</i></a>. Je vois tout à fait les enfants Japonais se balader en bordure de la ville, ratissant les bois dans les hautes herbes pour attraper des <strike>Pokémon</strike> insectes pour leur collection ou pour affronter le copain (<i>Insécateur, go!</i>).<br /><br />On va finir sur un insecte et pas des moindres : la cigale. Déjà les cigales japonaises (蝉, <i>semi</i>) sont grosses : difficile de ne pas voir les cadavres qui apparaissent de temps en temps dans les escaliers. Mais surtout, c'est bruyant. Alors là j'entends tout de suite certains dire que c'est parce que je ne suis qu'un sale geek incapable d'apprécier le doux chant des cigales que nous offre Dame Nature. À ces personnes je conseille <a href="http://maps.google.com/maps?saddr=%E8%A5%BF%E6%96%B0%E9%A7%85%EF%BC%88%E7%A6%8F%E5%B2%A1%EF%BC%89+%4033.583846,130.359619&geocode=&dirflg=&daddr=%E7%A6%8F%E5%B2%A1%E5%B8%82%E6%97%A9%E8%89%AF%E5%8C%BA%E7%99%BE%E9%81%93%E6%B5%9C%EF%BC%92%E4%B8%81%E7%9B%AE%EF%BC%91%EF%BC%8D%EF%BC%92%EF%BC%92&f=d&sll=33.584629,130.362096&sspn=0.008759,0.019312&date=08%2F05%2F08&time=11:07pm&ttype=dep&noexp=0&noal=0&sort=time&ie=UTF8&ll=33.588955,130.359993&spn=0.017517,0.038624&t=h&z=15&start=0">le trajet station de Nishijin - SRP Building</a> un matin d'été, qui leur permettra de se rendre compte qu'un c'est tout sauf doux : ça en balance des décibels. Une fois arrivé on en a vraiment plein la tête, ça fait du bien quand ça s'arrête.<br />Il y a plein d'arbres qui bordent la route et quelques jardins ou parcs, et ce tout au long du chemin. Les cigales s'en donnent donc à cœur joie ; elles s'entendent de loin et couvrent aisément le bruit du trafic automobile. Autre exemple, le matin j'entends plus les cigales qui sont dehors que le réveil à 50 cm de ma tête (et si je garde la fenêtre ouverte, c'est juste pour pas (trop) crever de chaud).<br />Les cigales font deux sortes de bruits : un sifflement continu qui fait mal au crâne et qu'on entend surtout au début de l'été et qui laisse ensuite la place à un <i>ksss ksss</i> plus classique. Parfois on a aussi des sons très bizarres : <i>« Tiens, un hélicoptère ? Ah non, des cigales psychopates. »</i> ; <i>« Tiens, ils construisent un truc dans le coin ? Ah non, ce sont des cigales qui imitent des engins de chantier. »</i> (ça sent le vécu, c'est normal). Le midi elles se calment et le soir ça va encore. C'est vraiment le matin que c'est le pire, et ça commence tôt (au moins 6h, avant j'étais pas réveillé).<br /><br /><br />Voilà, fini, on a fait le tour. En gros ce qu'il faut retenir c'est que y'a pas beaucoup d'animaux (en ville c'est plutôt normal) et que le peu qu'il y a est à mettre dans la catégorie des nuisibles, section grandes tailles.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-83858538990137246272008-07-26T21:47:00.004+09:002008-07-27T00:35:42.990+09:00Le retour des transportsComment ? Mais il y avait déjà eu <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/05/transports-en-commun.html">un article</a> sur le sujet. <span style="font-size:50%">S</span><span style="font-size:60%">s</span><span style="font-size:70%">s</span><span style="font-size:80%">c</span><span style="font-size:90%">r</span><span style="font-size:100%">o</span><span style="font-size:110%">o</span><span style="font-size:120%">c</span> s'empressent de dire les deux élecs du fond. Oui mais j'ai quelques nouveaux trucs à dire depuis la dernière fois, et pas mal de généralités.<br />Pour les curieux, le site du métro de Fukuoka rassemble <a href="http://subway.city.fukuoka.jp/utility/sitemap.html">pas mal d'informations</a>. En cliquant un peu partout vous pouvez tomber sur <a href="http://subway.city.fukuoka.jp/subway/about/vehicles.html">une description rames</a>, <a href="http://subway.city.fukuoka.jp/subway/safety/prevent.html">ce qui est mis en œuvre pour se protéger des vilains terroristes</a>, ... le tout avec des photos.<br /><br />La dernière fois, j'avais parlé des machines pour acheter ses billets. Il existe évidemment des tarifs forfaitaires pour les habitués ou pour des occasions particulière. Il y en a même un bon paquet (<a href="http://subway.city.fukuoka.jp/card/index.html">en voici une petite partie</a>), entre les pass normaux, les forfaits avec place de parking, les tickets valables pour se rendre dans la gare voisine, forfait voyage+hamburger, etc. Et il y a souvent une grosse campagne de pub quand une nouvelle carte de transport est annoncée. Personnellement j'ai une simple carte mensuelle (<a href="http://subway.city.fukuoka.jp/fare/img/teiki.gif">aperçu</a>), bleue parce que je suis en garçon (pour les filles c'est rose bien entendu), valable de <i>Kashii-Miyamae</i> à <i>Nishijin</i>, ce qui est bien utile ça permet d'aller à Tenjin sans avoir à prendre de ticket.<br /><br />Les transports sont toujours très ponctuels, ce qui est vraiment appréciable. Le personnel fait aussi tout son possible pour être agréable. Il y a le préposé aux <i>gozaimasu</i> en rafale dont j'avais déjà parlé, les お疲れ様です (<i>otsukare sama desu</i>, une formule pour remercier quelqu'un de son travail), l'employé qui attend l'arrivée de la rame avec une rampe qu'il dépliera devant la porte pour que l'handicapé en fauteuil puisse descendre sans encombre, etc.<br />Tiens, un truc sans rapport : dans certains trains de la JR il y a un système de sièges amovibles qui permet de passer de deux rangées de deux places à un carré de quatre face à face ; c'est tout bête mais c'est très sympa quand on est plus de deux pour pouvoir discuter, ou quand on veut juste se mettre tout seul (ou à deux). C'était l'anecdote du jour.<br /><br />On le sait, les Japonais sont très <i>rangés</i>. J'avais déjà parlé des files devant les portillons qui se forment de manière très fluide (parfois un passager pressé s'intercale dans la file, mais toujours sans accrochage). Mais il y a aussi la manière d'attendre sur le quai (quand il y a la place pour, ça demande de l'espace). Ça m'a surpris la première fois que j'ai vu ça alors qu'il y avait pas mal de personnes qui attendaient. En général quand j'attends qu'une rame arrive je me pose sur le quai à un endroit quelconque, j'attends, et quand elle arrive je m'approche des portes. Les Japonais fonctionnent différemment : le train n'est même pas encore annoncé qu'ils attendent à l'emplacement des portes, bien alignés sur deux files (comme il se doit). Ça fait des colonnes de personnes bien longues qui donnent l'impression que le quai est plein, assez surprenant.<br /><br />Il est amusant de regarder les nombreuses affiches des stations. Il y a tout d'abord les gagnants du <i>concours de posters sur les bonnes manières dans les transports en commun</i> (les affiches sont assez amusantes), et une autre rappelant ces bonnes manières. Dans le même ordre d'idée, à la fin de l'été sont aussi apparues des affiches (dessinées bien entendu) avec une madame fort triste derrière laquelle on distingue l'ombre d'un homme au sourire mauvais, le tout sur fond rose fushia avec marqué en gros チカンは犯罪 (<i>chikan ha hanzai</i>, la perversité est un crime), message à l'intention des mains baladeuses.<br />Il y a aussi la pub pour la sortie prochaine de la peluche <a href="http://subway.city.fukuoka.jp/tikamaru/index.html">ちかまる</a> (<i>chikamaru</i>, la mascotte du métro de Fukuoka). Ils aiment bien ça au Japon, les mascottes ont la cote. Et quand je vois <a href="http://art8.photozou.jp/pub/895/122895/photo/3701381_big.jpg">celle des pompiers de Fukuoka</a> ça me rappelle fortement <a href="http://members.tripod.com/~Sybrand_Bonsma/fabuland/pages/inventory//pictures/figure2f.jpg">les pompiers <i>Fabuland</i></a> de mon enfance.<br /><br />Dans les rames, il y a décidément trop de messages vocaux. Au début on s'amuse à comprendre ce qu'il veulent dire mais on a vite fait le tour et ça devient une rengaine un peu lassante, entre les consignes sur l'usage du téléphone portable, faire attention aux pieds du voisin, etc. Je n'avais pas d'enregistrement la dernière fois, aujourd'hui je vous propose <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=7dBsaKiqQiw">cette vidéo</a> du trajet <i>Hakozaki</i>/<i>Kaizuka</i> (le terminus), avec en bonus l'écran de led <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/05/afficheurs-et-chenillards.html">déjà évoqué</a>. Pour une raison que j'ignore, il y a deux parties avec presque la même chose, vous pouvez commencer à 2:14. Ce trajet est le plus long et le message est vraiment minimal (quand ça parle de téléphone ça dure trois plombes) donc ça ne voit pas trop, mais en moyenne ça occupe une bonne partie du temps de voyage.<br /><br />En plus des messages sonores, il y a les messages visuels, la pub. Ce qu'on peut dire <a href="http://subway.city.fukuoka.jp/adv/coach/index.html">c'est qu'il y en a un paquet</a> (cliquez sur l'image pour des détails, vous avez aussi les liens en haut pour les autres espaces et même la grille de tarifs), parfois mêlés aux consignes diverses (attention aux portes, etc.). C'est amusant les pubs parce que ça occupe quand on essaie de les déchiffrer, ça permet d'être un peu au courant des trucs du moment (l'annonce des soldes, les derniers films, la sortie de MGS4, ...), de voir des pubs marrantes et/ou ridicules, ... Régulièrement dans le train on a droit l'intégrale, par exemple la pub rouge vif <i>Mama Pasta</i> partout, difficile de la rater. En ce moment c'est la série des <i>open campus</i>, journées porte ouvertes pour les université. Les vacances d'été on commencé la semaine dernière ; en ce milieu d'année scolaire, c'est choisir pour quelles universités on va postuler (entrée sur concours). Et il y a de tout : en plus des formations usuelles on peut par exemple voir des école comme celles destinées aux futures épouses où on apprend à faire la cuisine, s'occuper des enfants, ...<br /><br /><br />Plus le temps passe et plus je me dis que le métro est endroit vraiment très représentatif du Japon. On y retrouve tout plein d'éléments caractéristiques du pays, des habitudes des gens, des usages, etc. Autant de choses qui font que, pas de doute, je suis bien au Japon.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-68238274440086352322008-07-21T14:24:00.004+09:002008-07-21T18:29:28.529+09:00CourrierIl y a deux semaines j'ai envoyé une série de cartes postales, elles doivent toutes être arrivées à destination maintenant. Comme il faut bien que je parle de quelque chose, parlons courrier, lettres, cartes, ...<br /><br />Le but n'étant pas de faire dans la longueur, je vous épargne les lapalissades du genre <i>le Japon a un service postal</i> pour aborder les choses plus (a)typiques. Les bureaux de poste, boîtes aux lettres et compagnie se repèrent facilement grâce au 〒, le symbole postal japonais. En plus la couleur de la poste c'est le rouge, donc ça se voit bien. Si vous êtes au Japon et que vous avez du courrier à envoyer, même si vous ne parlez pas un mot de japonais ça se passera sans problème.<br />Première étape, je me suis rendu dans un bureau de poste (j'ai la chance d'en avoir un petit en bas de l'immeuble où je travaille). Je suis le seul client, pas besoin d'attendre. Je me présente au guichet avec mes enveloppes (non timbrées) que je présente à l'aimable employée qui n'aura pas manqué de me saluer. Pour la forme je dis que j'en ai cinq, à destination de la France et du Royaume-Uni, mais ça n'était pas nécessaire. En France, habituellement c'est à ce moment là qu'on vous <strike>invite</strike> <strike>suggère</strike> refoule vers les automates, ou si vous avez de la chance, qu'on vous demande si vous voulez des timbres. Là, l'employée vérifie rapidement les enveloppes, tapote sur sa caisse : ça fera 550 yens (environ 3,50€). Je paye, j'ai droit à un petit papier (une offre quelconque que l'employée essaie de m'expliquer, voyant que je n'arriverai pas à comprendre, j'acquiesce poliment et je pars), terminé. On apprécie la simplicité et la rapidité du service. Notez que dans l'histoire je n'ai pas vu à quoi ressemblaient les timbres japonais...<br /><br />J'avais déjà parlé du format des adresses dans le troisième article, reprenons avec un exemple complet : l'adresse à utiliser si vous voulez m'écrire.<br />813-0012 福岡県福岡市東区香椎駅東1丁目11番23号<br />Vous avez, dans l'ordre :<br /><ul><li>813-0012, le code postal, information redondante qui dépend de la préfecture et de la ville ;</li><li>福岡県 (<i>Fukuoka-ken</i>), la préfecture ;</li><li>福岡市 (<i>Fukuoka-shi</i>), la ville (ici c'est le même nom que la préfecture, mais c'est un cas particulier) ;</li><li>東区 (<i>Higashi-ku</i>), le quartier ;</li><li>丁目 (<i>choume</i>), numéro de quartier-plus-petit (difficile de trouver un mot), l'idée c'est que c'est une subdivision du 区 (<i>ku</i>) ;</li><li>番 (<i>ban</i>, numéro quand on compte une série), désigne le pâté de maison (séparé du reste par des rues) ;</li><li>号 (<i>gou</i>, numéro au sein d'un groupe, oui il y a plein de manière de compter en japonais), le bâtiment dans le pâté de maisons.</li></ul>Il est fréquent de ne pas utiliser de kanji pour les nombres et de les séparer juste par des tirets (c'est plus simple à écrire), d'ajouter le nom du bâtiment, celui de l'appartement, etc. (rien d'exceptionnel).<br />Si vous avez à envoyer un courrier au Japon, sachez que vous pouvez tout à fait écrire l'adresse en alphabet latin sans trop vous soucier de l'ordre des éléments (le système est permissif). Par exemple vous pouvez vous passer du <i>Fukuoka-ken Fukuoka-shi</i> et juste indiquer <i>Fukuoka City</i>, ça passera comme une lettre à la poste... c'est le but d'ailleurs.<br /><br />Le japonais pouvant s'écrire de haut en bas et de droite à gauche, en plus des formats d'enveloppes qu'on a chez nous, les Japonais utilisent aussi des enveloppes verticales. À noter que les enveloppes n'ont rien pour fermer : pas d'autocollant ou de colle à lécher, prévoyez du ruban adhésif si vous voulez fermer. Dans les magasins on peut aussi trouver des enveloppes ornées de rubans/cordons de différentes couleurs (noir, blanc, rouge et or), le format est systématiquement vertical. Sur les modèles bas de gamme ça sera un simple dessin, mais en général vous avez des vrais rubans (<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/16/JapaneseFuneralEnvelope.jpg">comme ici</a>) et une enveloppe qui se rapproche plus du tissu que du papier ; il peut aussi y avoir de jolis décorations, ou des plus moches (j'en ai vu des assez spéciales, blindées de rose avec une petite robe de poupée en tissu... très japonais). Ces enveloppes sont utilisées directement, soit repliées autour d'une vraie enveloppe (ça donne un truc assez épais au final).<br />On utilise ces enveloppes spéciales pour envoyer de l'argent (accompagné d'un petit mot) en guise de cadeau pour divers événements : mariage, naissance, funérailles, ... ; la couleur des rubans variant selon l'événement en question (il convient donc de ne pas se tromper). Je n'ai pas expérimenté la chose, mais il paraît qu'il y a des tarifs spéciaux pour ces enveloppes (certaines pouvant atteindre des poids assez importants). Détail culturo-linguistique : il serait déplacé d'envoyer une somme avec un 4 dedans (par exemple : 42000 yens), 4 (四) pouvant se lire <i>shi</i> qui s'écrit aussi 死 et signifie alors <i>mort</i>.<br /><br />Pour terminer, les cartes postales. Ceux qui en ont reçu remarqueront qu'elles ne sont pas faites pour écrire l'adresse au verso. Les cartes sont achetées bien protégée dans un petit sachet plastique et vous l'envoyez dans une enveloppe. J'ai été un peu surpris par le choix proposé dans le magasin ou je suis allé en acheter. (Je précise que je n'ai pas fait 36 endroits, je n'ai donc pas une vision globale de ce qui est proposé.) Déjà, vous ne trouverez pas de petite boutique donnant sur la rue avec des séries de cartes postales pour les touristes. Ce type de carte est très difficile à trouver, pour ne pas dire inexistant. On trouve bien quelques jolies photos sans rapport avec Fukuoka mais que très très peu de clichés des lieux caractéristiques de la ville. Le style est moins excentrique/déconne que ce qu'on peut voir en France. Bizarrement les cartes pour souhaiter un bon anniversaire ou équivalent sont rares. Parmi ce que je ne m'attendais pas à trouver : des cartes de vœux en français (mais bon, le français c'est cool, ça peut se comprendre), des cartes représentant des affiches de pub françaises du début du siècle et même une carte de <i>La guerre des boutons</i> (mais qu'est-ce que ça fout là ?).<br /><br /><br />Bon... je crois que j'ai fait le tour, en mélangeant un peu tout... Quand je reçois du courrier à la résidence (déjà il faut repérer son nom parmi tous les kanji, quand c'est écrit en petit c'est pas toujours facile) c'est le plus souvent des trucs tout en japonais avec des formulaires très bien expliqués... mais en japonais, des tonnes de papier remplis de kanji et devant lesquels ont se sent impuissant (ça veut dire tous ces trucs là ?). J'imagine même pas le Japonais exilé en France face aux incompréhensibles papiers de l'administration française.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-60240241632439436192008-07-16T23:18:00.006+09:002008-07-16T23:29:00.230+09:00Le festival YamakasaAprès le <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/05/hakata-dontaku.html"><i>Dontaku</i></a> d'il y a deux mois, la ville de Fukuoka a organisé comme chaque année un autre festival : le <i>Yamakasa</i> (山笠, aussi orthographié <i>Yamagasa</i>) de <i>Hakata Gion</i> (oui c'est encore le quartier d'Hakata qui s'y colle). L'événement s'étend sur deux semaines (du 1<sup>er</sup> au 15 juillet), les premiers jours étant surtout destinés aux préparatifs.<br /><br />La première chose qu'on remarque, ce sont les grandes statues éparpillées dans Fukuoka, à Hakata et dans quelques coins très fréquentés comme Tenjin. Un plan <strike>est</strike> était disponible pour ceux qui voudraient toutes les voir (il y en a environ une douzaine). Comme on peut le voir sur la photo, c'est grand, très grand ; il y a deux côtés à voir à chaque fois, et c'est toujours à peu près le même genre de décoration : un amoncellement de créatures très colorées (surtout dorées en fait). Les emplacements de ces statues marquent les étapes des courses, le vrai événement du Yamakasa.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCs1lL1nr8VnMROZ25oW4fdSCL-BQZWneWP3UldthU87twiOUjZwewzurc2r1d1-6qnrB6oxGEDjpphdNGLfWBgwf_7YWNKrFyNHTA-ZlOFTvVeK4FLNEJcXJ0wK-AdMSBbVRwKWNYQUQ/s1600-h/yamakasa-statue.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCs1lL1nr8VnMROZ25oW4fdSCL-BQZWneWP3UldthU87twiOUjZwewzurc2r1d1-6qnrB6oxGEDjpphdNGLfWBgwf_7YWNKrFyNHTA-ZlOFTvVeK4FLNEJcXJ0wK-AdMSBbVRwKWNYQUQ/s320/yamakasa-statue.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5223616287055112434" /></a><br /><br />Comme pour le Dontaku, le Yamakasa réunit un nombre important de personnes dans les rues, aussi bien spectateurs qu'acteurs. Les participants sont là pour faire la course. Des haies sont installées sur la route et les Japonais équipées des chaussures de sport dernier cri se... ouais non, en fait c'est très différent : ils sont en équipes (des groupes de 50 personnes minimum) et doivent trimballer sur leurs épaules une charge qui pèse... très lourd (il ont l'air de souffrir).<br />Des petites courses s'étalent sur toute la durée du festival. Une grande <i>répétition</i> a eu lieu samedi à 4h de l'après-midi, permettant à chacun d'y assister en famille. Le parcours est un peu plus court que celui de la vraie course, celle qui s'est déroulée mardi (dernier jour du festival) également à 4h... mais du matin cette fois-ci (les participants sont motivés !).<br />Je suis juste allé à la course de samedi (avec le deuxième stagiaire, un japonais et deux coréens) mais pas à celle de mardi (j'étais pas en forme, sinon j'y serais peut-être allé... ou pas). N'étant pas allé aux deux, je ne peux pas vous donner les différences, mais à celle de samedi il n'y avait pas trop de monde (il faisait juste chaud).<br />Sur la photo ci-dessous, une partie d'un groupe, actuellement ils ne courent même pas mais y'en a au moins qui portent des trucs. Des explications sur leur tenue un peu plus loin...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq-QbPVWH8TGbnEFY4irylqzS0PZG66tItP8GyAW0KnKCan_QH93bBiL1AQVbsXCzKT8A3j86iheGQm-5dEflXJaRPnsoU_jG2YEb1FEUIOfqblbP_7D9ThC8E7TwAckE5AO3HqMAkhGs/s1600-h/yamakasa-groupe.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq-QbPVWH8TGbnEFY4irylqzS0PZG66tItP8GyAW0KnKCan_QH93bBiL1AQVbsXCzKT8A3j86iheGQm-5dEflXJaRPnsoU_jG2YEb1FEUIOfqblbP_7D9ThC8E7TwAckE5AO3HqMAkhGs/s320/yamakasa-groupe.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5223616284189847218" /></a><br /><br />Lors de la course, les équipes se succèdent tour à tour : les Japonais ont beau être dangereux sur les routes, ils ne vont pas faire du coude à coude sur une rue de quelques mètres de larges avec des trucs énormes sur les épaules. En fait, dans chaque groupe, il y a ceux qui triment et qui se farcissent le machin à porter, ceux qui sont sur le machin en question et qui encouragent vivement, et les autres qui gambadent autour. Comme pour le Dontaku : le principal c'est de descendre dans la rue. Les femmes ne participent pas (faut dire, c'est très select, tenue incorrecte exigée), toutefois les filles en bas âge sont acceptées (ça n'est pas réservé aux adultes).<br />Tous les participants portent un vêtement particulier constitué d'une veste courte nouée sur le devant, d'un pagne traditionnel et de sandales+chaussettes. La veste arbore souvent un signe caractéristique du groupe, comme le nom et numéro de quartier.<br />Ils sont en plus équipés d'un bout de corde pour les aider à porter leur lourde charge (même ceux qui ne portent rien du tout). Une autre tradition est d'encourager les porteurs en criant un truc genre de <i>ho-hisse</i> mais pour courir (l'explication est minable, je sais). Le dernier truc c'est de balancer de l'eau sur les porteurs ; des gros récipients (bleus vif, pour pas qu'on puisse les rater) sont disposés aux points clé du parcours pour que les participants équipés de seaux (plus petits, mais de même couleur) puissent se réapprovisionner en eau afin d'asperger leurs copains.<br />En général une bonne partie du groupe arrive un avance pour défiler un peu et attendre ceux qui suivent, puis le gros arrive avec la statue en courant, et suivi par les derniers ; certains <strike>tricheurs</strike> participants fatigués n'hésitent pas à couper pour se placer en avance sur un point plus avancé du parcours.<br /><br />Pour finir et compenser l'absence de liens de cet article (pas inspiré...) et parce qu'une photo c'est trop figé, voici une vidéo du passage d'un convoi, <i>for your eyes only</i> (ben oui, y'a pas de son).<br /><a style="display:block;margin:0 auto;text-align:center;font-size:110%" href="http://sd-1.archive-host.com/membres/up/88693410062122255/yamakasa-passage.avi">La vidéo (6,24 Mo)</a><br /><br /><br />C'était une journée sympathique, malgré la chaleur. J'ai trouvé ça moins spectaculaire que le Dontaku (plus répétitif aussi), mais ça vaut le coup d'œil. Ceci dit, l'ambiance à 4h du mat' doit être bien différente, avec le soleil qui doit tout juste commencer à pointer son nez.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-36283955060282942252008-07-11T22:54:00.002+09:002008-07-11T23:05:53.357+09:00RobosquareComme annoncé, un article consacré à <i>Robosquare</i>. Euuh... c'est quoi ce machin ? Comme le nom le suggère, malgré l'absence de <i>t</i>, c'est un espace consacré à la robotique et situé dans <a href="http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=%E7%A6%8F%E5%B2%A1%E5%B8%82%E3%80%80%E8%A5%BF%E6%96%B0&sll=37.0625,-95.677068&sspn=33.435463,76.992187&ie=UTF8&ll=33.592248,130.353411&spn=0.002145,0.004699&t=h&z=18"><i>TNC TV building</i></a> pas loin de là où je bosse (et où je déjeune régulièrement).<br />Ça n'est pas très grand, on en fait vite le tour, mais ça vaut le coup si on passe dans le coin. Vous pouvez trouver des informations sur <a href="http://www.robosquare.org/">www.robosquare.org</a> (une <a href="http://www.robosquare.org/english/">version en anglais</a> existe, mais elle est bien moins complète). Pour compléter les quelques photos qui vont suivre je vous conseille vivement <a href="http://www.robosquare.org/tours/vg.html">la visite virtuelle</a> qui fait bien le tour de tout ce qu'il y a (les informations sont en japonais mais vous avez l'image).<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib-YlC7GVCNrw_7ERKCYFxU_ElswkBDo29ssSVyqgXEAXz00UorPPbkado3weTkBh5hykcSGZltaqHt3Hp6CGm3kLDl3V29HBZHCQSGYUZYi0m6uQHUJMe1SYpwy_o5zoymlFDCglceMU/s1600-h/robosquare-entree.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib-YlC7GVCNrw_7ERKCYFxU_ElswkBDo29ssSVyqgXEAXz00UorPPbkado3weTkBh5hykcSGZltaqHt3Hp6CGm3kLDl3V29HBZHCQSGYUZYi0m6uQHUJMe1SYpwy_o5zoymlFDCglceMU/s320/robosquare-entree.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5221754880341890306" /></a><br /><br />Les présentations sont faites, franchissons ensemble le portail gardés par deux robots, dont un qui doit venir de je ne sais quel manga (y'avait évidemment un <i>Gundam</i>, mais sur le côté et hors champ). On tombe tout d'abord sur une série de petits robots, la plupart fabriqués dans le cadre d'un tournoi de robots footballeurs humanoïdes dont quelques matchs sont diffusés sur des écrans en hauteur. Ils ne sont pas bien grands et c'est de la mécanique/électronique bien propre : rien à voir avec un certain robot patché au carton et les tripes à l'air (mais ils sont télécommandés, c'est tout de suite plus facile). Sur la droite vous pourrez remarquer une poupée robots (à grands pieds). Qu'est-ce qu'elle fait là ? J'en sais pas plus que vous...<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn9bSA6HO4GEwgfgvB4vFtA_k6nJUBpi5Gj4S56flQI6wSfp5gflYeLZHz4dr1C7WYOUDY_CFIUD0sSuicK_uI8N6Vs-_Apfxm3RBxTTOsP8HwDjUBRChB6bCduAhEuLUjAzJU74SIwug/s1600-h/robosquare-centre.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn9bSA6HO4GEwgfgvB4vFtA_k6nJUBpi5Gj4S56flQI6wSfp5gflYeLZHz4dr1C7WYOUDY_CFIUD0sSuicK_uI8N6Vs-_Apfxm3RBxTTOsP8HwDjUBRChB6bCduAhEuLUjAzJU74SIwug/s320/robosquare-centre.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5221754883038130050" /></a><br /><br />Après ces petits robots il y a les plus gros (certains sont assez imposants) et non domestiques. La première fois que je suis allé à Robosquare il n'y avait personne et j'ai donc eu droit à des explications sur les différents engins : un ou deux robots pour aider les secours dans la recherche de survivants dans des décombres (utilisés après le 11 septembre par exemple), des robots de surveillance, et puis des plus rigolos comme モスペン君2番 (<i>MosuPen-kun n°2</i>). J'avais déjà évoqué les petits paquets publicitaires de <strike>pseudo-mouchoirs</strike> minuscules bouts de cellulose tout fins, bah ce robot est là pour en distribuer. En pratique il a du mal à s'acquitter de cette tache (surtout quand la pile est trop pleine), mais quand il réussit à vous tendre son généreux présent avec sa pince et détecte que vous l'avez pris vous avez droit aux remerciements d'usage accompagnés d'une jolie frimousse (oui, le visage sur l'écran s'anime).<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEPwIUxhbC5QVLuPXfGgeezvrMEdmdUdCzh_CYOtmyZLq8PqaE_qBT_A8heM0sjoE1Zg1wWsulx_QY81Y4E4lYGORDG5iar-AT2YkiTLzJuf_HGk1I0LzT14_QWS421l-BXqS5L8Xhyphenhyphen7k/s1600-h/robosquare-mosupen.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEPwIUxhbC5QVLuPXfGgeezvrMEdmdUdCzh_CYOtmyZLq8PqaE_qBT_A8heM0sjoE1Zg1wWsulx_QY81Y4E4lYGORDG5iar-AT2YkiTLzJuf_HGk1I0LzT14_QWS421l-BXqS5L8Xhyphenhyphen7k/s320/robosquare-mosupen.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5221754883969579362" /></a><br /><br />Pour finir, il y a un bon nombre de robots domestiques commercialisés : robot aspirateur (bruyant et qui a beaucoup de mal à retourner à son emplacement de repos), les chiens robots de chez <i>Sony</i> qui font mumuse avec une baballe et font un semblant de danse (par contre quand ils se déplacent, c'est bancal), un robot radio en forme de cylindre et monté sur deux roues qui <strike>danse</strike> tourne dans tous les sens en rythme avec la radio qu'il diffuse (j'comprends vraiment pas l'intérêt, c'est vraiment 100% gadget : le son venant d'en bas ça doit pas être génial... même bon, d'après la vidéo c'est le bonheur ultime de se trémousser sur son parquet avec ça dans les pattes). Et puis il y a l'ami des personnes âgées dans les maisons de retraite, l'ami de la petite fille seule à l'hôpital (toujours d'après la vidéo, les acteurs avaient l'air tellement heureux...) : <a href="http://paro.jp/english/">パロ (<i>Paro</i>) le phoque</a>.<br />J'avais déjà vu cette créature quelques semaines auparavant, au boulot. Un après-midi on entend de drôles de sons venir d'un bureau à côté : un employé avait apporté son <i>Paro</i> (il travaille dans le même domaine, c'était pas pour l'accompagner mentalement). Plusieurs employés (surtout <i>ées</i> en fait) attirée par le bruit se sont amusés à caresser l'animal (il réagit en poussant des <strike>cris</strike> bruits de phoque... ou pas) et à commenter les quelques mouvements et fonctionnalités. La grosse bête (c'est pas tout petit comme engin) possède plusieurs capteurs sur le corps, tourne la tête quand on l'appelle (j'ai bien l'impression que la réaction est la même pour tous les sons), bouge un peu, cligne des yeux, ... c'est à peu près tout. Pour recharger ce protégé moderne de Brigitte Bardot vous avez une prise en forme de tétine à lui mettre dans la bouche (ils ont pensé à tout). Le bouton marche/arrêt est plus dur à trouver par contre, ce qui lui a vallu opération à cœur ouvert de la part d'un employé en quête du fameux interrupteur. C'est pas tout ça, mais ça devient vite pénible ses gémissements.<br /><br />C'est à peu près tout. Je passe sur la mini-boutique qui permettait d'acheter quelques petits trucs (de remarquable y'avait juste un piano à queue miniature, électronique, avec des boutons à la place des touches). Des petites animations ont lieu de temps en temps mais je n'y étais pas au bon moment. C'était relativement modeste mais intéressant au moins une fois : on a sûrement tous vu ce genre de robots à la télé ou sur des vidéos vantant le produit, voir ça en vrai permet de se faire une meilleur idée de la chose... et de voir que la réalité est plus chaotique.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-14849502644871374782008-07-06T13:42:00.001+09:002008-07-06T13:55:56.569+09:00Journée d'hierUne fois encore, récit des aventures de la veille (samedi 5 juillet), avec beaucoup de choses en vrac (transpiration, hommes presque à poil, toilettes, ... ça donne envie n'est-ce pas). Retour un jour en arrière...<br /><br />Motivé par quelques trucs à faire/voir, je pars en tout début d'après-midi, direction Tenjin. Première chose : malgré un temps parfois couvert, il fait (très) chaud. Les météorologues ont annoncé le début de l'été il y a quelques jours : fini la saison des pluies (qui aura été courte et peu intense cette année), mais il fait toujours aussi humide et de plus en plus chaud.<br />Comme l'annonçaient de nombreuses publicités dans les transport, c'est le premier week-end de バーゲン (<i>baagen</i> → <i>bargain</i> → bonnes affaires) avec des magasins qui ferment plus tard le soir pendant quelques jours pour le début des soldes d'été (oui, au Japon aussi). À la recherche de quelques articles je me balade (mais sans trop me perdre, je commence à mémoriser le dédale qu'est Tenjin) dans les magasins. Forcément, y'a du monde. Les grands magasins pour <i>djeunz</i> se transforment en marchés à la criée avec des vendeuses qui hurlent dans des porte-voix et des grandes banderoles tendues par-ci par-là... c'est particulier.<br /><br />En attendant à un carrefour que le feu passe au vert, je remarque à ma gauche un cameraman et son coéquipier avec leur équipement, bientôt rejoints par des collègues qui arrivent en courant. Le feu étant long à passer au vert (comme toujours à Fukuoka) j'ai le temps de voir ce qui va se passer... parce que y'a sûrement un truc. En effet, quelques secondes plus tard déboule un cortège de jeunes hommes fort peu vêtus et escortés par quelques agents de police (non, pas pour cause d'exhibitionnisme, juste pour gérer la circulation).<br />Ça ressemble beaucoup à un 山笠 (<i>yamakasa</i>) dont j'avais déjà entendu parler (mais ça n'en est pas un) : des garçons vêtus d'un simple pagne (si on exclut les chaussettes) portant sur leurs épaules un de leur confrère (qui lui est plus habillé, faut dire qu'il n'a rien à porter). Plusieurs personnes accompagnent le cortège, soit en suivant, soit depuis le trottoir. Ça crie en rythme des <i>washi</i>/<i>washen</i> (j'ai pas réussi à distinguer ce que c'était). Certains portent des seaux remplis d'eau qu'ils balancent sur les porteurs (c'est qu'il fait chaud).<br />Ignorant le feu qui vient de passer au vert, je suis un peu le convoi qui fait une petite pose, ce qui permet de prendre quelques photos (les équipes de télévision sont toujours là et elles en profitent). Je suis abordé par un Japonais qui m'explique (surtout en anglais, mais je m'efforce de lui répondre dans sa langue) que c'est le festival des dernière année de l'université de Kyûshû. Je saisis l'occasion pour demander la date du vrai <i>yamakasa</i> : ça commence la semaine prochaine. Merci au guide fort sympathique.<br /><div style="margin:0px auto 10px; text-align:center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7FhBLsQbBDEetkPFIE1ICsl1tBQyRsSt5n-yw6j_-cRBQ8vfRhwcgxgp-mtPIdizmAnMRzUW6Aq2KB45BtQ3nWIOoceIEIjzIgMwrRI6Jo7txLqglZ5ClZAes5axn0JBjI30bYq3DxXQ/s1600-h/samedi0705-cortege1.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7FhBLsQbBDEetkPFIE1ICsl1tBQyRsSt5n-yw6j_-cRBQ8vfRhwcgxgp-mtPIdizmAnMRzUW6Aq2KB45BtQ3nWIOoceIEIjzIgMwrRI6Jo7txLqglZ5ClZAes5axn0JBjI30bYq3DxXQ/s320/samedi0705-cortege1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5219757351255419362" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7RHdl_lsw6b4c3s7XQ7gne-bdR2StSEzufff3VL_xUUfKbB385_G1Vp4JjcK1T2uCrcZDnvrRLlMEBatPjrZaCSlYX4oNGJCS8AmDTSxvkfmOewFku-uT7ZnEmfldhsMXidDyqt12RqQ/s1600-h/samedi0705-cortege2.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7RHdl_lsw6b4c3s7XQ7gne-bdR2StSEzufff3VL_xUUfKbB385_G1Vp4JjcK1T2uCrcZDnvrRLlMEBatPjrZaCSlYX4oNGJCS8AmDTSxvkfmOewFku-uT7ZnEmfldhsMXidDyqt12RqQ/s320/samedi0705-cortege2.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5219757355344630402" /></a></div><br /><br />Après ça, direction Nishijin pour une visite de <a href="http://www.robosquare.org/">Robosquare</a>. J'y étais déjà allé un soir après le boulot (c'est juste à côté), mais je n'avais pas pu prendre de photos. C'est pas grand et on a vite fait le tour, mais y'a tout de même quelques trucs amusants. Plus de détails dans un article à venir... N'ayant pas encore déjeuné, je rentre dans un <i>combini</i> et achète un おにぎり (<i>onigiri</i>) et une brique de <a href="http://www.kagome.co.jp/">Kagome</a>. Les <i>onigiri</i> sont des boulettes de riz de forme triangulaire, généralement accompagnées d'une feuille de <i>nori</i> (algue séchée) pour tenir le tout sans avoir les doigts tout collants. Pour ceux vendus en combini, le riz este totalement enveloppé, comme ça, ça tient bien. <i>Kagome</i> c'est une marque (parmi d'autres) de boissons multi-fruits, multi-légumes. Attention, c'est pas le multi des jus <i>multi-vitaminés</i> ou assimilés qu'on a en France avec 3 ou 4 produits. Non, là c'est pas le même ordre de grandeur : 18 légumes, 5 fruits (liste complète au dos de la brique), parfois plus... c'est pas un truc de p'tit joueur.<br /><br />L'étape d'après ça a été de la marche, beaucoup de marche, pour aller dans la partie sud de Fukuoka. Il faisait vraiment chaud et j'avais oublié ma serviette : grave erreur... En plus arrivé sur place, y'avait pas ce pour quoi j'étais venu... information périmée sans doute. Je fais le retour en métro, parce que je suis trop fatigué pour me farcir le retour à pattes, et ça m'aurait fait rentrer à pas d'heure.<br />De retour à Tenjin, je constate avec satisfaction que les premiers éventails publicitaires font leur apparition. Je n'en ai pas encore parlé, mais il est courant de voir des démarcheurs distribuer des petits paquets de <strike>pseudo-mouchoirs</strike> minuscules bouts de cellulose tout fins accompagnés d'un petit carton publicitaire. Et en été comme il fait chaud, on a parfois droit à des éventails <a href="http://www.askasia.org/images/teachers/display/770.jpg">de cette forme là</a> (pas ceux qui se replient) avec un dessin publicitaire dessus. Je dois dire que c'est très appréciable.<br /><br />Pris d'un soudain d'évacuer mes déchets reinaux, je me dirige vers les toilettes de la station de Tenjin. Les toilettes publiques au Japon sont bien entretenues, contrairement à ce qu'on a en France : c'est propre, y'a du papier... et des toilettes avec jet d'eau contrôlé par des pitits boutons. J'avais pas encore eu l'occasion d'essayer ça, alors je tente l'expérience. C'était un modèle relativement simple. Y'en a des ultra sophistiqués (contrairement aux <a href="http://blog.odorokutamegoro.com/acha/1217-17.jpg">toilettes traditionnelles</a> qui ne sont vraiment pas pratiques) : les plus modernes sont pilotés (et pas juste contrôlés) par un véritable <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/83/Wireless_toilet_control_panel_w._open_lid.jpg">tableau de bord</a> force, mouvement et position du jet, possibilité d'utiliser du savon, de sécher, lunette chauffante, analyses d'urine, etc.) Ouais, ça va très loin.<br />Celles du métro avaient juste trois boutons principaux (les noms et logos sont les mêmes que sur la photo) plus un réglage de la force du jet et un ou deux petits boutons non testés et sans logo pour savoir de quoi il s'agit. Le premier bouton, c'est le gros rouge, celui pour arrêter le jet (il existe des modèles qui détectent quand personne n'est assis). Ensuite y'a le bouton おしり (<i>oshiri</i>, ça désigne votre postérieur), le jet de base. Je passe sur le 3e bouton que je n'avais pas pour passer au bouton ビデ (<i>bide</i>), un mot qui vient de chez nous (par l'intermédiaire de l'anglais) puisqu'il signifie <i>bidet</i>. Ce jet vise une partie différente : les plus perspicaces ont déjà remarqué la couleur rose du bouton ainsi que la coupe de cheveux du personnage et ont ainsi deviné à qui/quoi il peut servir.<br />Faut avouer, la sensation est particulière quand on ne connaît pas, et ça a au moins le mérite d'être marrant. Parmi tous ces boutons, impossible de trouver la chasse d'eau... elle devait être automatique.<br />Pour ceux qui veulent <strike>en savoir plus</strike> rigoler un peu, l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Toilettes_japonaises">article Wikipédia</a> est très complet et expose quelques particularités culturelles cocasses.<br /><br />L'heure du dîner <strike>approchant</strike> étant déjà dépassée, je me mets en quête d'une boutique de ramen (j'avais envie de ça ce soir) comme on peut en voir beaucoup. Murphy oblige, c'est toujours quand on en cherche quand on a du mal à en trouver. Après ça, je suis allé profiter de mon passage à Tenjin pour taper un peu des pieds sur 4 flèches roses et bleues, histoire de dépenser le peu d'énergie qu'il me restait, avant de rentrer bien crevé.<br /><br />Beaucoup de marche (pour rien) et de temps à traîner (pour rien également) mais aussi quelques expériences amusantes... je ne regrette pas.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-3677920037420085332008-07-03T23:17:00.004+09:002008-07-03T23:25:17.561+09:00À bicycletteÇa fait longtemps que j'ai prévu d'en parler, et même si y'a pas grand chose à dire j'y vais. Cet article est bien entendu dédié à notre réac national pour qui [url=http://www.pierrequiroule.net/blog/2007/08/06/on-finira-tous-a-velo/]on finira tous à vélo[/url]. En tous cas les Japonais ça fait longtemps qu'il s'y sont mis. Vélo se dit 自転車 (<i>jitensha</i>) qui ressemble beaucoup à 自動車 (<i>jidôsha</i>) qui signifie automobile ; si on regarde les kanji : 自 = <i>soi-même</i>, 転 = <i>rouler/tourner</i>, 車 = <i>véhicule</i> et 動 = <i>bouger</i>, un vélo est donc un véhicule qu'on fait rouler soi-même alors qu'une voiture est un véhicule qui bouge tout seul (automatique).<br />Alors qu'on voit relativement peu de scooters ou de motos (on en entend surtout, des gougnafiers qui font pétarader leur engin y'en a aussi, malheureusement), des vélos on en croise énormément. Quelles sortes de machines ? Principalement des vélos de ville avec pneus plats, garde-boue et très souvent un porte-bagages et/ou un panier à l'avant. On voit aussi quelques petits vélos à haut guidon et petites roues. Les modèles type VTT (guidon droit et pneus crantés) sont plus rares, alors qu'en France on voit surtout de ça. Et qui roule à vélo ? Tout le monde : ça va des collégiens sur le chemin de l'école à la mamie qui va faire ses courses en passant par le <i>salary-man</i> de retour du bureau.<br /><br />Forcément, il faut de quoi parquer tous ces vélos. Toutes les écoles, résidences, gares et autres ont leur garage à vélo dédié, mais ça ne suffit pas. Il n'est pas rare de voir des parkings sauvages s'installer à divers endroits, par exemple à la sortie des stations de métro. Parfois (j'ai entendu ça ce matin en fait) une camionnette passe en diffusant un message comme quoi la fourrière passe bientôt (sous-entendu : les gens sont vivement invités à récupérer leur véhicule).<br />Le Japon étant un pays ayant un des taux les plus faibles de vol/insécurité/criminalité, il n'est pas rare de voir des vélos (ou même des scooters) sans aucune protection. Parfois y'a un cadenas mais il reste sur le guidon. En tout cas vous ne verrez pas de roue attachée à un poteau sans le cadre qui va avec ou de personne emporter sa selle avec lui de peur qu'on la lui vole.<br />Sur la photo ci-dessous, un exemple caractéristique de parking sauvage de vélos. Le bâtiment sur la droite c'est le dôme de Fukuoka, et c'est jour de match ; donc fatalement, des masses de gens parquent leur deux-roues aux alentours. On ne voit qu'une petite partie mais il faut bien imaginer que c'est comme ça tout autour du dôme.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNTpERJKBQbKPn1tDib3_9p-89v89fLRXianqygqt5cFE30_IzIAhaRqKptMioY4yW26diGEWKkRmGpKdqpiyUyf03iTAkfTssANSMX5qkzq9TiCfGEN8aJqXE-MXSS-gOS4EY4pSwU8/s1600-h/velo-ribambelle.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNTpERJKBQbKPn1tDib3_9p-89v89fLRXianqygqt5cFE30_IzIAhaRqKptMioY4yW26diGEWKkRmGpKdqpiyUyf03iTAkfTssANSMX5qkzq9TiCfGEN8aJqXE-MXSS-gOS4EY4pSwU8/s320/velo-ribambelle.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5218792375886613538" /></a><br /><br />Et maintenant, un petit point sur la sécurité. En France les vélos sont considérés comme des véhicules et roulent donc sur la route. Au Japon, ils roulent sur le trottoir ; il faut dire qu'ils ne feraient pas long feu au milieu des voitures, quand on voit la conduite des Japonais. Il n'y a pas de pistes cyclables ou de voies réservées sur les trottoirs (ou alors c'est vraiment très rare), parfois les passages cloutés délimitent une bande pour les vélos qui est gentiment ignorée. Car oui, les vélos roulent au milieu des piétons, si bien que le danger d'un vélo face à une voiture est déporté au danger d'un piéton face à un vélo. Coup de guidon au dernier moment, freinage brusque à un mètre, ... les cyclistes sont guère meilleurs que les automobilistes. En plus, j'ignore pourquoi, mais le plus souvent les freins font un bruit à côté duquel le crissement d'un bout de métal sur un tableau noir est une douce mélodie : vous êtes content de ne pas avoir été écrasé mais vos oreilles s'en souviennent.<br />Quand il pleut, la plupart des cyclistes déploient leur parapluie. Bizarrement il n'y a pas de collisions, malgré la conduite à une main. On sait tous que le téléphone au volant c'est mal... mais les Japonais, le téléphone au guidon ça ne les gêne pas. Bien entendu, les cyclistes expérimentés maîtrisent le <i>combo</i> parapluie + téléphone portable... C'est pas fait pour rassurer le piéton tout ça.<br />Le vélo peut également se transformer en transport en commun : le porte-bagage prend alors toute son importance, permettant d'accueillir un passager. Quand y'a trois personnes sur un vélo, c'est plus folklorique, et on a de la peine pour celui qui pédale. Dans la section deux-roues surpeuplés, mention spéciale au scooter monoplace roulant (alors que la nuit est déjà tombée) avec quatre passagers : le conducteur, un passager partageant la selle avec lui, une troisième personne placée entre le guidon et le conducteur et un dernier accroché au guidon, dos à la route (et qui ne verra donc pas le mur approcher)... et ils n'avaient pas tous leur casque (comme c'est étrange).<br />Bref, c'est pas super rassurant tout ça. Pour l'instant je n'ai pas vu d'accident mais plusieurs fois ça n'est pas passé loin.<br /><br /><br />Un week-end, quand la saison des pluies sera passée, j'irai bien essayer de louer un vélo ou en acheter un d'occasion (c'est pas cher) pour me balader aux alentours de Kashii, côté campagne. C'est plus sympa que de juste voyager en train, et à pieds on ne peut pas aller très loin. Reste plus qu'à savoir où trouver ça...Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-48309806645883322262008-06-27T00:13:00.003+09:002008-06-27T07:25:08.039+09:00Blé, thunes, flouze et pépettesParce que l'argent c'est quelque chose d'important, intéressons-nous à des considérations plus matérielles que d'habitude, parlons pognon.<br />Je suppose que chacun sait que la monnaie japonaise est le yen que nous notons en utilisant le symbole ¥. Sur place ça ne vous servira à rien de savoir ça puisqu'en japonais ça ne se dit pas <i>yen</i> mais <i>en</i> et que ça se note avec le kanji 円 (et rarement avec le symbole européen), l'argent s'écrivant お金 (<i>okane</i>, le <i>o</i> étant honorifique). Actuellement l'euro est à <a href="http://www.xe.com/">168,951 yens</a> ; il a gagné une dizaine de yens depuis que je suis arrivé et le taux normal (compte tenu du coût de la vie, etc.) tournerait plutôt autour de 150 yens pour 1 euro.<br /><br />Toujours dans les notations, il est bon de savoir que contrairement aux langues européennes qui découpe les nombres par puissances de 1000, le japonais découpe par puissances de 10000. Quelques détails pour bien comprendre : en français on a un, dix, cent, mille, puis on réutilise les mêmes mots (dix mille, cent mille) en en introduisant un nouveau au bout de trois (million, milliard) ; en japonais on a 一 (1), 十 (10), 百 (100), 千 (1000) et 万 (10000), et quatre zéros plus loin 億 (1 million). Ça paraît idiot comme ça, mais ça a quelques conséquences sur l'affichages des nombres : il faut faire gaffe à ne pas zapper un zéro en pensant voir un groupe de trois. Ceci dit, le découpage par groupe de trois et majoritairement utilisé, mais il faut tout de même faire attention. Il est également bien de connaître le kanji pour 10000 (万) vu qu'il est assez souvent utilisé pour éviter d'avoir à marquer trop de zéros.<br /><br />Intéressons-nous maintenant aux pièces. Ceux qui ont déjà joué à <a href="http://img187.imageshack.us/img187/9489/argentmoneyidolib9.png"><i>Money Idol Exchanger</i></a> reconnaîtront. Dans le sens de lecture : 1, 5, 10, 100 et 500 yens.<br /><div style="text-align:center"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/15/1JPY.JPG"><img alt="Pièce de 1 yen" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/15/1JPY.JPG/200px-1JPY.JPG"/></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/10/5JPY.JPG"><img alt="Pièce de 5 yens" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/10/5JPY.JPG/200px-5JPY.JPG"/></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/86/10JPY.JPG"><img alt="Pièce de 10 yens" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/86/10JPY.JPG/200px-10JPY.JPG"/></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/50JPY.JPG"><img alt="Pièce de 50 yens" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/87/50JPY.JPG/200px-50JPY.JPG"/></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0a/100JPY.JPG"><img alt="Pièce de 100 yens" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0a/100JPY.JPG/200px-100JPY.JPG"/></a> <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d9/500JPY.JPG"><img alt="Pièce de 500 yens" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/500JPY.JPG/200px-500JPY.JPG"/></a></div><br />On notera que la valeur faciale est toujours indiquée au moins en kanji et que la date utilise le système d'années basée sur le règne des empereurs. Pas grand chose à dire de plus, sinon que les pièces s'usent vite (la faute au matériau), et qu'on n'aime pas avoir des pièces de 1 et 5 yens (pièces non gérées par les automates), enfin comme d'habitude avec la menue monnaie. Les pièces sont plus légères et plus fines qu'en France. La plus utilisée est sans nul doute celle de 100 yens (avec ses jolies fleurs de cerisier).<br /><br />Les billets maintenant. Vous avez dû remarquer que les japonais avaient moins de pièces que nous. Pour les billets c'est plus flagrant. Il n'y en a <a href="http://z.about.com/d/gojapan/1/0/B/L/newbills.jpg">que trois</a> de 1000, 5000 et 10000 (1万, <i>ichiman</i>). Contrairement aux automates qu'on a chez nous, au Japon tous acceptent les billets, au moins ceux de 1000 (qui valent néanmoins plus que nos billets de 5 euros). C'est bien pratique quand on n'a pas de monnaie sur soi. À ce propos, si vous avez besoin de pièces de 100 yens ou de changer un billet de 10000, les salles de jeu disposent de changeurs, ça peut être pratique.<br />Quand je vous ai dis que y'avait que trois billets, ça n'est pas tout à fait exact. Il existe en effet le <a href="http://image.blog.livedoor.jp/nakaduck/imgs/a/7/a7a25ca1.jpg">légendaire billet de 2000 yens</a>. Pas légendaire parce qu'il est vieux, mais parce qu'on n'en voit jamais. Pour vous donner une idée, j'ai appris son existence par les Français avec qui je travaille ; je n'en ai vu qu'une seule fois, c'était un habitué de la résidence qui revenait de son chez lui à Okinawa et qui a créé la surprise : certains des résidents ne savaient même pas que ça existait et pour beaucoup c'était la première fois qu'ils en voyaient un. Inutile de dire qu'il n'est pas supporté du tout par les automates.<br /><br />Pour ce qui est des habitudes liées à l'argent, les Japonais utilisent très peu les cartes de paiement et je n'ai pas encore vu de chèque, tout se fait en liquide. Il n'est pas du tout anormal d'acheter sa voiture en liquide par exemple. Le billet de valeur la plus élevée n'atteignant même pas les 70€, ça peut vite donner un côté film de mafieux avec la valise remplie de billets. Le Japon étant un des pays les plus sûrs (au niveau des vols, etc.) ça n'est pas aussi dangereux qu'en France de se balader avec une grosse somme sur soi.<br />Au niveau des distributeurs, c'est, disons-le tout suite, pourri. Je l'avais <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/im-legal-alien.html">déjà dit</a>, mais au Japon ils ne sont pas ouverts 24h/24, ils ferment assez tôt le soir et à partir d'une certaine heure ainsi que le week-end on a droit à des frais de 100 yens (plus 5 de taxes). Pas cool. Et pour retirer depuis un compte étranger, il faut réussir à trouver une machine qui accepte votre carte, ce qui n'est pas gagné d'avance. Si vous envisagez un voyage au Japon, n'hésitez pas à emporter du liquide (japonais bien sûr) avec vous.<br /><br />Il existe un autre moyen de paiement, pour les trucs du style facture (téléphone, autres paiements réguliers, ...) : le paiement par combini. Suite aux problèmes qu'avait le fournisseur Internet avec les coordonnées de mon compte bancaire, j'ai effectué mon premier paiement via ce système, et je dois dire que c'est très pratique. Vous recevez par la poste un petit carton que vous ouvrez/détachez pour voir l'équivalent de la facture (y'a tout : le détail, la date limite, ...). Il ne vous reste plus qu'à vous rendre dans un combini, sachant qu'il y en a partout et qu'ils ne ferment que tard dans la nuit (voire pas du tout), ça peut se faire à tout heure de la journée, mais le soir après être rentré tard du boulot. Vous remettez votre petit carton à l'employé ainsi que le montant du paiement. Après vous avoir rendu la monnaie, il vous demande d'attendre (au cas où vous auriez eu envie de partir tout de suite), tamponne deux fois avec l'<i>inkan</i> du magasin et découpe la partie du carton avec le reçu pour vous la remettre. C'est rapide, ultra-simple (même pas la peine de comprendre un mot de japonais), efficace... tout l'opposé des banques locales en gros. Ça serait bien pratique d'avoir l'équivalent en France (sauf qu'il faudrait déjà les combini).<br /><br />Dans les magasins, la procédure de paiement et remise de la monnaie (おつり, <i>otsuri</i>) est toujours la même, que ça soit dans un supermarché, un grand magasin ou un restaurant où l'échange se fait sans comptoir. Le vendeur/caissier/autre attend bien sagement que vous ayez fini de fouiller dans votre porte-monnaie avant de prendre l'argent que vous avez déposé. Puis il vous dit/rappelle la somme que vous venez de donner (~円から, <i>~ en kara</i>), vous annonce combien il doit vous rendre (~円お返しです, <i>~ en okaeshi desu</i>), recompte devant vous les éventuels billets qu'il a à vous rendre avant de terminer par les pièces.<br /><br />La première fois, pour retirer de l'argent de son compte japonais via un automate, c'est pas trivial. Heureusement si on connaît au moins les kanji 出 et 入 (ultra courants) utilisés pour dire <i>déposer</i> et <i>retirer</i>, on arrive à trouver le bouton correspondant. Sur l'écran (tactile) d'accueil il y a tout un tas d'autres boutons dont je ne connais pas la signification. En pianotant au feeling et en regardant comment réagissait la machine, j'ai tout de même réussi à faire mettre à jour mon livret bancaire (avec les différentes opérations effectuées sur le compte) ; il faut l'insérer dans le bon sens, à la bonne page... tout un programme. Certains distributeurs permettent de choisir combien de chaque type de billet on veut, c'est pas très utile au Japon mais c'est appréciable quand même. Bien entendu, tout au long de ses démarches le client est guidé par une voix ; et à la fin, en plus du remerciement vocal, on a droit à un petit dessin animé d'une guichetière bien droite qui fait une courbette. On n'est pas prêts de voir ça en France.<br /><br /><br />Je ne suis pas ultra riche, mais étant rémunéré j'ai tout de même quelques économies. Et au vu de la conjoncture économique, il vaut mieux que je dépense ça au Japon qu'en France. Reste plus qu'à voir quoi acheter...Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-554298982592659562008-06-22T00:20:00.001+09:002008-06-22T00:44:04.843+09:00天気の物語 ~ saison 5Il y a une semaine (et avec un peu de retard) a débuté au Japon la cinquième saison de 天気の物語 (<i>Tenki no Monogatari</i>) : 雨季 (<i>uki</i>). Vous connaissez sûrement cette série réadaptée partout dans le monde, qui repasse chaque année. Toutefois, seuls certains pays (notamment en Asie de l'est et du sud-ouest) ont droit à cette saison bonus qui chronologiquement débute après la première, 春 (<i>haru</i>), et se termine à cheval sur la deuxième, 夏 (<i>natsu</i>). La localisation fait que des variantes existent suivant les pays : l'intensité de l'action n'est pas la même, certains personnages n'ont pas exactement les mêmes rôles, etc. Je vous parlerai bien entendu de la version japonaise : 梅雨 (<i>baiu</i>/<i>tsuyu</i>).<br />Tout de suite, un synopsis des premiers épisodes.<br /><br /><b style="font-size:110%">Prologue : rappels sur la saison 1</b><br />Dans une ambiance tendre et chaleureuse, les cerisiers alors fleurissants ont perdu leurs pétales. Les protagonistes mènent une vie paisible, entretenue par une nature clémente et généreuse. Les corbeaux ont progressivement laissé place aux insectes, c'est le temps où <strike>pleurent</strike> chantent les cigales.<br />Il fait bon vivre, mais cette quiétude ne saurait durer...<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Épisode 1 : 厚い~ (<i>atsui ne...</i>) ~ <i>Fait chauuud...</i></b><br />Le délégué à la température 暖かい (<i>atatakai</i>, doux/chaud quand c'est agréable) a laissé sa place à son remplaçant, 厚い (<i>atsui</i>, chaud quand c'est pas bien). Depuis, rien ne va plus : le baromètre monte, le soleil lance ses premières attaques sur les étrangers à la peau sensible.<br />Les transports en communs et lieux public mettent en marche leurs équipements de contre-attaque : ventilateurs, climatisation, éventails... Les publicités de エアコン (<i>air-con(ditioner)</i>) font leur apparition... Bien décidé à lutter contre les agissements de 厚い, un mouvement de résistance s'installe...<br /><br /><b style="font-size:110%">Épisode 2 : 雨が降る (<i>ame ga furu</i>) ~ <i>La pluie tombe</i></b><br />Un personnage à première vue docile fait son apparition: 雨 (<i>ame</i>, pluie). Pour être exact, ça n'est pas sa première intervention, mais une mutation soudaine l'a transformé en une créature bien plus féroce. Elle déverse toute sa rage sur les habitants, déchaînant l'élément des eaux. Ses attaques répétées voire continues (s'étalant sur plusieurs jours) varient en intensité mais peuvent être d'une grande violence.<br />Face à ce nouveau concurrent, 厚い perd un peu de sa puissance : ces deux prédateurs ne font pas bon ménage... pour l'instant.<br /><br /><b style="font-size:110%">Épisode 3 : 傘 (<i>kasa</i>) ~ <i>Parapluie</i></b><br />Bien qu'elle n'ait aucun moyen de repousser ce nouvel assaillant, la population sort son principal moyen de défense : le parapluie. Le modèle le plus courant est celui disponible dans les <strike>combini</strike> centres de ravitaillement et d'armement. Tout le monde a le sien et l'utilise, même à vélo bien entendu. Quand on n'en a pas c'est qu'on est inconscient, bizarre, ou les deux. Dès qu'on sort d'un refuge ou autre abri souterrain on déploie son bouclier, et dès qu'on rentre on le replie. Malheur à l'imprudent qui l'aura oublié : il ne ressemblera plus à grand chose une fois arrivé à destination. Mieux vaut prévenir que guérir : certains marchent le parapluie en main, même quand il ne pleut pas.<br />Il est très courant de laisser son parapluie à l'entrée des établissements à l'emplacement prévu à cet effet (personne n'ira le voler). Certains établissements (notamment ceux accueillant beaucoup de monde) proposent des étuis à parapluie, en gros des sacs plastiques longs et fins, ceci afin d'éviter de répandre de l'eau partout. Parfois il y a même une gentille demoiselle qui est là rien que pour vous aider à mettre votre parapluie dans le sac et une autre qui nettoie le sol dès que quelqu'un passe (c'est ça aussi le Japon).<br />Quand il ne pleut pas Les femmes utilisent également leur parapluie (ou une ombrelle) pour se protéger du soleil, faisant ainsi d'une pierre deux coups.<br /><br /><b style="font-size:110%">Épisode 4 : 風来たぁぁ!! (<i>kaze kitaaa!!</i>) ~ <i>Le vent est arrivé !</i></b><br />Dans ce épisode, la dernière menace entre en scène. Venue tout droit de la mer, le vent souffle fort à Fukuoka. Ça n'a rien d'inhabituel et c'est constant tout au long de l'année, mais suivant la période il est plus ou moins dangereux. Quand il souffle un peu violemment, c'est une arme très efficace contre les parapluies dont la maniabilité se voit fortement réduite. Dans le pire des cas, ceux-ci se retrouvent hors d'usage (plus ou moins rapidement suivant la qualité), et parfois laissés agonisants sur le bord du trottoir.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Épisode 5 : 合体だ!湿度100% (<i>gattai da! shitsudo 100%</i>) ~ <i>Fusion ! humidité 100%</i></b><br />Afin d'éradiquer la résistance des habitants, les trois ennemis ont décidé de se rassembler et d'unir leurs forces. La tension monte, on pressent que le pire est à venir... La pluie se réchauffe et atteint progressivement la température ambiante, si bien qu'elle ne rafraîchit plus. Qu'il pleuve ou pas l'air se charge d'humidité, et pas qu'un peu. Pour se faire une idée : aujourd'hui, 43% à Paris contre 94% à Fukuoka. Le parapluie qui avait déjà bien du mal à protéger les jambes de la pluie (c'est long des jambes) ne peut rien contre cette espèce de pluie là, de l'eau qui vient de nulle part... ou plutôt de partout à la fois (de la pluie sans nuages dans le ciel, c'est possible).<br />Le vent frais en été c'est bien, mais quand il est chaud c'est autre chose. C'est comme le vent froid en hiver mais inversé : on a encore plus chaud. Inutile d'ouvrir la fenêtre parce que vous étouffez chez vous, c'est bon au début de la saison mais faut vite oublier : le courant d'air (quand il y en a) ne va pas aider. Si certains de vous se demandaient pourquoi dans les épisodes précédents la population n'utilisait pas d'autres moyens de protection contre la pluie telle que l'imperméable, vu la chaleur vous pouvez oublier (le Japon a peut-être la réputation d'avoir un fort taux de suicide, mais quand même).<br />Tous ces facteurs cumulés font que quand on sort (par exemple du train bien ventilé, mais aux vitres couvertes de buées), on est très vite moite et on goutte de partout. Ça n'est pas (que) de la transpiration mais surtout l'humidité ambiante. Afin de s'essuyer le visage et de rester à peu près sec, beaucoup de Japonais suivent un des conseils importants donné par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Guide_du_voyageur_galactique"><i>H2G2</i></a> et s'équipent d'une <a href="http://www.thinkgeek.com/geektoys/science/8e20/">serviette</a>, une <i>face towel</i> (par contre pour le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Babel_fish"><i>babel-fish</i></a>, <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/ah-la-france-le-franais.html">faudra repasser</a>).<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">次回予告 (<i>jikaiyokoku</i>) ~ prochain épisode</b><br />厚い et de 雨 ne sont pas encore au maximum de leur puissance et sont encore supportables. À venir : des torrents d'eaux qui peuvent être impressionants, une chaleur vraiment insoutenable, ... Jusqu'où cela ira-t-il ? (Suspense... ou pas.)<br />La saison se termine à la fin du mois (dans certains régions, elle est raccourcie et les épisodes les plus durs sont retirés). Après, on enchaîne sur l'été, plus sec mais plus chaud. À suivre donc...<br /><br /><br />L'avis du public sur cette saison supplémentaire ? Malgré un scénario un peu original, elle ne présente pas d'intérêt particulier. Beaucoup de passages lourds et une ambiance oppressante la rende pénible à suivre. La première et surtout la troisième saison (春, <i>haru</i>, printemps et 秋, <i>aki</i>, automne) sont bien plus agréables et sont de loin les meilleures.Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-84647410488271152152008-06-16T02:00:00.008+09:002008-11-01T22:32:02.719+09:00MusiqueJ'ai déjà eu l'occasion d'évoquer quelques éléments de la musique japonaise dans les sujets précédents, cette fois-ci c'est le sujet du jour. Ne connaissant rien à la musique japonaise traditionnelle (passés les <i>taiko</i> et l'<i>enka</i> non contemporain), je n'en parlerai pas. Je me limiterai à ce qu'on peut entendre actuellement, en me basant sur ma vie au Japon, mes nombreuses heures passées sur <a href="http://www.stepmania.com">StepMania</a>, ce que j'ai appris via Internet et ma culture personnelle en général (afin de vous mettre quelques liens).<br /><br />Comme partout, la musique (dans la langue : 音楽, <i>ongaku</i>, formé de <i>son</i> et de <i>agréable/plaisant</i>) prend une place importante dans la société japonaise, notamment chez les jeunes. Le Japon n'a évidemment pas la même culture musicale que l'Europe (son occidentalisation n'a commencé qu'à partir de la fin du XIX<sup>e</sup> siècle). Le retard a bien sûr été comblé depuis et les Japonais ont maintenant accès à l'ensemble des grands classiques occidentaux (plus ou moins récents). Ils ont également des artistes représentant les différents styles de musique existants, etc. Le but étant de présenter la musique japonaise, je traiterai ce qui la différencie des autres.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Jeu</b><br /><br />Avant de commencer, un petit jeu : saurez-vous associer chaque musique au lieu où je l'ai entendue ?<br />Les réponses sont disponibles à la fin de l'article.<br /><br /><i>Les musiques</i> (un peu de tout : y'a du connu... ou pas, du japonais... ou pas).<br /><ol><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=t71AKT8aqho">オー・ツー</a> (<i>O2</i>), qui sert de générique à un <i>anime</i> à succès.</li><li>Divers tubes américains célèbres des années 80.</li><li>Le <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=o1c05_yXmaI">thème d'Indiana Jones</a>.</li><li>Les <a href="http://www.youtube.com/watch?v=6r3txMbN9lo"><i>Morning Musume</i></a> (morceau pris au pif).</li><li>Remix non rock de <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=eFEeNCghwA8">世界はそれを愛と呼ぶんだぜ</a>.</li><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=haHLKyjTMV0">海雪</a> (<i>Mer de neige</i>) par <i>Jero</i>, le rappeur américain.</li><li>Un remix techno de la célèbre <a href="http://loituma.pwnz.nl/"><i>Ievan Polkka</i></a>.</li><li>Une version instrumentale de <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=1-_Did76LXQ"><i>Eyes on Me</i></a> tirée du jeu <i>Final Fantasy VIII</i>.</li><li>Une version instrumentale de <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=8Kd8xp86reY"><i>The Sounds of Silence</i></a>.</li></ol><br /><br /><i>Les lieux</i> (chacun peut servir plusieurs fois, histoire de rendre ça plus intéressant).<br /><ul><li><a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/tenjin-ascension-du-paradis-de-lotaku.html"><i>Mandarake</i></a>, un magasin consacré aux manga, anime et jeux-vidéo.</li><li><a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/05/les-repas-du-jour.html#motosaba">Ce restaurant</a>, dont le thème est la nostalgie (indice).</li><li><i>Hallo Day</i>, le supermarché où je vais faire mes courses.</li><li>Le restaurant <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/05/les-repas-du-jour.html#hamakatsu"><i>Hamakatsu</i></a>, un peu plus classe que la moyenne (et plus de personnes âgées aussi).</li><li>Une station de métro.</li><li>Un autre restaurant donc je n'ai pas parlé.</li><li>Une salle d'arcade de Kashii.</li></ul><br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Enka, J-pop, musique étrangère</b><br /><br />L'<i>enka</i> (演歌) est un style musical que j'avais rapidement évoqué. Le terme est également assez vague, et peut désigner des styles un peu différents. C'est une musique populaire, plutôt ancienne (début du XX<sup>e</sup> siècle) et surtout plus douce. En gros ce sont les lentes chansons romantiques qui parlent d'amour, de cerisiers en fleur, etc. Chanter de l'enka en kimono c'est évidemment plus mieux.<br /><br />Le terme <i>J-pop</i> (<i>japanese pop</i>) désigne la musique japonaise populaire. C'est un terme très général et on y case l'essentiel de la musique moderne qui bouge un peu, notamment le <i>J-rock</i> (<i>japanese rock</i>, qui n'avait pas deviné ?). De ce fait, c'est aussi le style de musique qu'on entend le plus. Pour la petite histoire, les termes <i>J-Rock</i>, <i>J-Pop</i>, <i>J-Music</i> et <i>Visual Kei</i> (un autre dérivé japonais) sont depuis quelques mois <a href="http://www.icimarques.com/icimarques/cgi-bin/ICImarques.cgi?_Action=3_rechGTI&_TypeRech=2&deposant=J-Music">des marques déposées</a> en France (du grand n'importe quoi).<br />Je n'ai pas de morceau particulier à vous donner, le plus simple c'est de faire <a href="http://jp.youtube.com/results?search_query=jpop">une recherche</a> et de piocher dans ce qui sort, ça donnera un bon aperçu. Pour ce qui est plus spécial, j'en parlerai plus loin, avec des extraits adaptés (attention aux oreilles).<br /><br />Contrairement à la France qui consomme beaucoup de musique américaine (ou tout du moins anglophone), le Japon se satisfait beaucoup plus de ses productions locales. Je ne dis pas qu'ils ne n'écoutent que de la musique japonaise, mais les proportions sont très différentes de ce qu'on a en France. On entend vraiment très peu de musique non japonaise (au moins ils n'ont pas à imposer des quotas). En plus des artistes américains, les jeunes écoutent également de la <i>K-pop</i> (<i>korean pop</i>, la Corée n'est pas loin de chez eux).<br />Pour ce qui est de la chanson française, c'est le néant, à part quelques anciens classiques (comme Edith Piaf) ou quelques rares chansons <a href="http://www.universal-music.co.jp/u-pop/artist/ilona/index.html">compatibles avec les goûts japonais</a> (en plus comme c'est en français c'est <i>kakkoii</i>, cool/classe/stylé). Il y a aussi quelques groupes japonais qui s'essaient à de la <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=56pMLYJXNu8">J-pop en français</a>. Rigolez pas, les paroles sont pas si ridicules que ça et elle a plutôt une bonne prononciation. On est loin de ce <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=Bg7-spXvjRI">genre de désastre</a> (admirez les sous-titres de qualité)... <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=y94NsLEBIL8">la France se débrouille mieux</a> (<a href="http://www.dailymotion.com/relevance/search/nouvelle%2Bstar%2Bsaint%2Bseiya/video/xhw78_saint-seiya_fun">ou pas</a>).<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Popularité musicale</b><br /><br />En France on a droit à de sublimes émissions telles que la <i>Star'Ac</i> qui déterminent qui sera <i>la nouvelle star</i> dans les cris et les larmes (ou les grincements de dents, au choix). Au Japon ils ont évidemment des émissions musicales, elles ont parfois aussi pour objectif de faire le tri parmi des artistes, mais le plus souvent c'est juste pour chanter. Vous avez dû le remarquer dans la vidéo de <i>Poupée de cire, poupée de son</i> : il y a les paroles qui défilent, à la manière d'un karaoke. Ça c'est parce que les Japonais aiment bien chanter. Ils sont d'ailleurs de grands adeptes du karaoke (カラオケ) que j'aurai l'occasion de détailler une autre fois. Et s'ils peuvent chanter devant la télé, il le font.<br /><br />Au Japon, on ne parle pas vraiment de stars mais surtout d'idoles (アイドル), le terme étant essentiellement utilisé pour les artistes féminins. (Remarque au passage : le terme d'idole n'est pas limité à la chanson, mais dans notre cas on se limitera à ça.) La particularité japonaise c'est le caractère très éphémère de la carrière d'une idole. Toutes connaissent une période de gloire pendant laquelle la popularité est au max ; mais tout évolue très vite et ça ne peut durer que quelques mois. Certaines parviennent à avoir du succès sur la durée, mais c'est plutôt rare (surtout comparé au nombre d'idoles qui sombrent dans l'oubli).<br />Ce système fait qu'à peu près n'importe qui est susceptible de devenir une idole, même des filles très jeunes : une demoiselle mignonne (c'est très important d'être <i>kawaii</i>) se fait remarquer alors qu'elle chante avec un copain guitariste près d'une bouche de métro (j'en ai vu à Tenjin), et hop c'est parti : télé, concerts, défilés en maillot de bain, interviews... l'idole est adulée par des tas de fans qui pourront tout savoir d'elle : date de naissance, taille, mensurations et groupe sanguin (je n'ai toujours pas compris l'intérêt porté au groupe sanguin) et la voir régulièrement à la télé.<br /><br />Le phénomène ne concerne pas tous les artistes non plus. Certains groupes célèbres dépassent la durée de vie de quelques années à laquelle sont limitées la plupart des idoles. Parfois c'est un peu plus tordu, comme dans le cas des <i>Morning Musume</i> (モーニング娘), un groupe de filles dont les membres changent régulièrement (parfois pour suivre une carrière de leur côté).<br />Si on fait une recherche sur <i>Youtube</i> à <i>japanese idol</i> ou à <i>アイドル</i> on ne tombe pas sur des idoles en train de chanter... En prenant <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Japanese_idols">des noms au pif</a>, ça marche mieux, y'a de quoi se <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=yzuOVhZd98E">faire</a> <strike><a href="http://jp.youtube.com/watch?v=U_SfvDwAgDg">plaisir</a></strike> <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=Kcy6aRoJO58">peur</a>.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Musique et jeux-vidéos</b><br /><br />Beaucoup de grands firmes du jeu-vidéo (surtout jeux console) sont japonaises. Il va sans dire que la musique est un élément important d'un jeu, voire crucial pour certains. Passé le stade des premières générations de consoles, quand les évolutions technologiques ont permis d'atteindre une qualité audio satisfaisante, des bandes originales de jeux-vidéos ont commencées à être commercialisées (à la manière des bandes originales de films).<br />Avec le développement des jeux-vidéo, les japonais ne sont évidemment plus les seuls à faire ça, mais ils avaient déjà commencé eux. Des concerts de musiques de jeux organisés par de grands orchestres ont aussi lieu plusieurs fois par an (un peu partout dans le monde).<br />Parmi les grands noms ont peut citer <i>Nobuo Uematsu</i> (compositeur pour la série des <i>Final Fantasy</i>) ou encore <i>Koji Kodi</i> (à l'origine des musiques de <i>Super Mario</i> et <i>The Legend of Zelda</i>, entre autres).<br /><br />Comme <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/salles-darcade.html">j'en avais déjà parlé</a>, les Japonais sont à l'origine de nombreux jeux musicaux avec notamment la série <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bemani"><i>Bemani</i></a> de <i>Konami</i>. Platine DJ, danse avec les pieds, danse avec les bras, guitare, batterie, chant, <i>taiko</i>, ... tout y passe. Ces jeux dit <i>de rythme</i> consistent principalement à jouer (de différentes manières) des <i>notes</i> prédéfinies en rythme avec une musique qui passe en fond. Les jeux de rythme s'exportent plutôt bien en Europe et aux États-Unis, mais au Japon on va plus loin...<br /><br />Un jeu qui marche très fort au Japon : <i>Vocaloid2</i>. La recette est simple : la voix d'une actrice/chanteuse/autre japonaise est enregistrée et <i>samplée</i> de manière à avoir tous les sons vocaux possibles. Le joueur n'a plus qu'à assembler les morceaux en ajustant quelques paramètres (longueur de la note, variations d'intonation, ...) et ça donne des trucs <a href="http://fr.youtube.com/watch?v=fDeDOlSUE54">comme ça</a>. Sur celle-ci le résultat n'est vraiment pas génial, <a href="http://fr.youtube.com/watch?v=0tRHS4hFNfM"><i>Poupée de cire, poupée de son</i></a> là c'est un peu mieux. En fait, la voix est surtout adaptée à la J-pop (ça a été fait pour ça) et plus particulièrement celle qu'on peut entendre dans les dessins animés japonais, les <i>anime</i> (<a href="http://fr.youtube.com/watch?v=T7djDDjvZXo">genre ça</a>). Plusieurs opus (avec des voix différentes) sont sortis, et le personnage de <i>Hatsune Miku</i> (初音ミク) issu du jeu s'est déjà taillé une bonne place chez les <i>otaku</i> japonais.<br /><br />Un autre jeu (encore un, on va se demander où je vais trouver tout ça), 100% japonais, sorti sur arcade puis sur console : <i>THE iDOLM@STER</i>. Comme le titre le suggère (ou pas), le joueur incarne un producteur chargé de la carrière d'une idole qu'il aura au préalable choisie parmi une liste de modèles disponibles et nommée bien entendu. Une fois entraînée (mini-jeux), habillée (la garde-robe fait office de collection) et équipée de divers accessoires(cadeaux des fans, ...), l'idole peut monter sur scène pour <a href="http://fr.youtube.com/watch?v=zsTvnwbqGqc">sa prestation</a> qui déterminera si oui ou non elle gagnera en popularité.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Le reste, les trucs qui font le plus peur</b><br /><br />La J-pop alimente les jeux-vidéos mais également, comme on peut facilement l'envisager, tout ce qui est <i>anime</i>. Il faut savoir qu'un <i>anime</i> commence (<a href="http://fr.youtube.com/results?search_query=OP+%E3%82%A2%E3%83%8B%E3%83%A1">opening</a>) et finit (<a href="http://fr.youtube.com/results?search_query=ED+%E3%82%A2%E3%83%8B%E3%83%A1">ending</a>) quasi systématiquement par un générique en musique.<br />Si vous pensiez qu'on ne pouvait pas faire pire que les chanteuses telles qu'<i>Alizée</i> ou <i>Priscilla</i> qu'on a en France et/ou que je vous avais montré le pire... bin non, j'ai dégotté pire. Il ne faut pas oublier les jeux japonais qu'on ne verra jamais chez nous en raison d'un fossé culturel trop important avec <a href="http://fr.youtube.com/watch?v=KCAA5IMw8oI">ce genre de truc</a> (comment la chanteuse fait pour garder sa voix ? même avec du post-traitement ça y va fort).<br />Il y a aussi tout ce qui est musique <i>dôjin</i>, ou y'a un peu de tout : de l'orchestral, des chansons normales ou <a href="http://jp.youtube.com/watch?v=hXkqJxYdbdg">d'un autre espace-temps</a>). En cherchant un jeu, j'ai eu l'occasion d'aller dans un magasin spécialisé, j'ai été surpris de voir que les albums de <i>Touhou</i> (pour ceux qui voient ce que c'est) remplissaient une bonne moitié des étalages, dont une bonne partie avec des albums <i>officiels</i>.<br /><br />On va finir sur <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Xz0PaPpmGa8">un (long) medley</a> qui, ne serait-ce que par la <i>performance</i> technique qu'il n'est pas donné à tous de pouvoir apprécier, donne un bon aperçu de ce dont sont capables les Japonais. (Je vous rassure tout de même : comme à la télé, on montre surtout les cas particuliers, c'est loin de concerner la majorité.)<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Réponses du jeu</b><br /><br />Rapidement, parce qu'il faut que j'aille au dodo. Heureusement, il n'y a pas d'explications à donner, même si les résultats surprendront peut-être certains.<br /><ol><li>オー・ツー : salle d'arcade.</li><li>Divers tubes américains célèbres des années 80 : le restaurant <i>nostalgie</i>.</li><li>Indiana Jones : au supermarché.</li><li>Les <i>Morning Musume</i> : le restaurant dont je n'avais pas parlé.</li><li>Remix de 世界はそれを愛と呼ぶんだぜ : au supermarché.</li><li>Le pseudo-enka : salle d'arcade.<li>Remix de <i>Ievan Polkka</i> (aka. <i>Loituma</i>) : <i>Mandarake</i>.</li><li><i>Eyes on Me</i> (<i>FF8</i>) : <i>Hamakatsu</i>, le restaurant un peu plus classe.</li><li><i>The Sounds of Silence</i>.</li></ol><br /><br /><br />Pfiou, c'était long... J'ai bien mérité mon dodo, histoire de me reposer le cerveau, les yeux et les oreilles (c'est dur à tous les niveaux de faire des recherches).Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1339076608526044223.post-28449952083368012792008-06-13T02:32:00.002+09:002008-06-13T02:38:02.372+09:00Personnages populairesDans la rue, les transports en commun ou les magasins, on croise régulièrement les mêmes personnages de fiction qui ont une certaine popularité auprès du public japonais. Ceux-ci sont notamment dérivés en toutes sortes d'accessoires (souvent décoratifs). Je ne ferai pas une approche exhaustive du sujet (je n'ai pas les informations nécessaires) mais me contenterai de dresser une liste des quelques personnages que j'ai l'occasion de voir couramment (et qui peut ne pas être représentative de la popularité réelle).<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Contexte et terme</b><br /><br />Avant de commencer à parler des personnages proprement dit il convient de dresser un peu le cadre. Les Japonais (enfin surtout les Japonaises) aiment beaucoup accrocher des tas de trucs à leurs affaires et sont très fans de peluches (grandes ou petites) ou autres accessoires divers (ne me dites pas qu'en France c'est pareil... ça ne l'est sûrement pas autant). Par exemple, les filles aime bien attacher des <i>straps</i> (comprendre : des babioles qui pendouillent) à leur téléphone portable (rien de très spécial), avec parfois des exagérations comme par exemple des peluches deux à trois fois plus grosses que l'appareil lui-même. Il m'est arrivé de voir des trucs assez extravagants comme un gros nœud rose vif de 25cm de large accroché à un sac : faute de pouvoir choisir leur tenue vestimentaire, les élèves soumises à l'uniforme scolaire personnalisent.<br /><br />Si dans un magasin vous passez à côté d'un groupe de filles agglutinées autour de petites babioles dans un environnement où prédomine le rose, vous avez toutes les chances d'entendre un <i>« Kawaiiiiii~ ! »</i>. L'adjectif <i>kawaii</i> (可愛い) signifie <i>mignon</i> et est un mot important au Japon (comme je le disais dès mon premier article, on voit pas beaucoup de petits dessins mignons, etc.). Il y aurait vraiment beaucoup à dire sur le sujet (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kawaii">partiellement abordé ici</a>), beaucoup de liens à mettre, etc. mais ça n'est pas l'objet de l'article. Retenons surtout que les Japonais ont tendance à abuser du terme et que chez eux le <i>kawaii</i> n'a pas le caractère gamin voire ridicule qu'il peut avoir chez nous, c'est même un argument de vente. Ne vous fiez donc pas trop aux apparences : un truc mignon n'est pas forcément destiné aux enfants ou accessible à n'importe qui.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%">Personnages <i>Disney</i></b><br /><br /><i>Disney</i> est également largement connu en Europe (inutile de vous les présenter) mais j'ai dès les premiers jours qui ont suivi mon arrivée à Fukuoka, j'ai constaté (dans la rue et surtout les magasins) que les Japonais ont tout plein d'accessoires à l'effigie de stars de la marque. Attention cependant, pas tous les personnages <i>Disney</i> : sont concernés ceux présentant un potentiel <i>kawaii</i> suffisant. Parmi les vedettes on trouve <i>Minnie</i> et <i>Mickey</i>, <i>Winnie l'Ourson</i>, <a href="http://www.jeffpidgeon.com/uploaded_images/stitch-792288.JPG"><i>Stitch</i></a> (je comprends moins le succès pour cette bestiole mais on la voit souvent). Pas question de voir <i>Dingo</i> par contre : il est plus <i>kowai</i> (effrayant) que <i>kawaii</i>.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%"><i>Hello Kitty</i></b><br /><br />Avec <a href="http://acephalous.typepad.com/photos/uncategorized/2007/12/18/hello_kitty.gif">ses moustaches et son nœud</a>, <i>Hello Kitty</i> (ハローキティ) est un personnage très bien placé sur l'échelle du <i>kawaii</i>. On le voit aussi en Europe, et il a évidemment un gros succès dans son pays d'origine : le Japon. On le voit un peu partout, sur toutes sortes d'articles, et pas juste des petits accessoires à accrocher. Admirez donc <a href="http://www.necdirect.jp/kitty/">ce magnifique ordinateur portable</a> <i>NEC LaVie G</i> et ses accessoires (aux États-Unis ils préfèrent <a href="http://www.glamguns.com/hk47.jpg">les HK47</a>). Le mois dernier, le personnage a même <a href="http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-hello-kitty-ambassadrice-japonaise-du-tourisme-4346.asp?1=1">été nommée ambassadrice du tourisme en Chine et à Honk-Kong</a> par un ministre tout sourire.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%"><i>AnPanMan</i></b><br /><br />Ce héros de série pour enfants se voit également un peu partout mais est tout de même moins répandu (car destiné aux enfants). Avec <a href="http://www.abz.jp/~tone/kaimono2/noda/no-anpanman/img_anpanman.jpg">sa tête ronde assortie de trois boules rouges</a>, il se reconnaît vite fait. Les personnes attentives se rappelleront que <i>an</i> désigne de la pâte de haricot rouge, <i>pan</i> du pain et donc que <i>AnPanMan</i> (アンパンマン) est <i>l'homme pain fourré à la pâte de haricot-rouge</i>. Il a aussi <a href="http://thumbnail.image.rakuten.co.jp/@0_mall/book/cabinet/ogs_410510/4105101169.jpg">un paquet de copains</a> (pain melon, pain brioché, pain au curry, ...).<br /><br /><br /><b style="font-size:110%"><i>Doraemon</i></b><br /><br />Le manga dont est il provient n'ayant été exporté que très tardivement en Europe et aux États-Unis, <a href="http://plusd.itmedia.co.jp/lifestyle/articles/0403/05/l_ms_dora.jpg"><i>Doraemon</i></a> (ドラえもん) n'est pas très connu chez nous. Au Japon en revanche il est non seulement vraiment très connu mais également très populaire (un des Japonais avec qui j'ai l'occasion me disait que c'était son personnage préféré). Comme pour les autres personnages, on voit de nombreux portes-clefs ou autres. Le <a href="http://ryder-japon.blogspot.com/2008/04/tenjin-ses-rues-ses-grands-magasins.html#costume-doraemon">costume dont j'ignorais ce que c'était</a>, c'était un costume <i>Doraemon</i> justement (comme pour le <i>Pikachu</i> : combinaison intégrale).<br />Devançant <i>Hello Kitty</i> de quelques mois, <i>Doraemon</i> a également <a href="http://www.wartmag.com/?p=1060">été nommé ambassadeur du Japon</a>.<br /><br /><br /><b style="font-size:110%"><i>Gundam</i></b><br /><br />Pour terminer, plus qu'un personnage c'est un ensemble de personnage, de robots pour être précis. <i>Gundam</i> (ガンダム) est une licence japonaise de <i>mechas</i> (robots humanoïdes, comme <i>Goldorak</i>, plus connu en France). En près de 30 ans d'existence, un nombre incroyable de manga, anime, jeux et autres produits sont sortis, et ça continue toujours aussi fort. Pour la petite anecdote, j'ai un collègue de travail, un cravateux proche de la retraite, qui suit toujours activement les séries télévisées (comme quoi, y'a pas d'âge pour ça). Vu qu'il y a une quantité impressionnante de personnages, je vous laisse faire <a href="http://images.google.com/images?q=%E3%82%AC%E3%83%B3%E3%83%80%E3%83%A0">une recherche</a> pour des images. Contrairement aux personnages précédents, là on n'est plus dans le <i>kawaii</i> et dans les <i>straps</i> pour portables mais dans un univers pour garçons. Typiquement, dans les magasins on trouve souvent des modèles de <i>Mobile Suits</i> (les robots humanoïdes). Dans la grande surface à côté de chez moi ça remplit plusieurs rayons, quasiment autant que les CD de musique.<br /><br /><br /><br />Comme d'habitude, j'ai mis plus de temps que prévu pour écrire l'article. 2h30 passées, ça me fait une excuse pour ne pas trouver de conclusion (ou pas).Benoîthttp://www.blogger.com/profile/02443417298357327398noreply@blogger.com