Après presque deux semaines depuis mon arrivée, voici (enfin) un premier récit de mon séjour au Japon. Quelques remarques avant de commencer...
Si je fais un blog c'est principalement pour pouvoir donner des nouvelles à plusieurs personnes sans avoir à tout répéter. Certains passages ou private jokes qui ne vous seront pas destinés pourront vous échapper, c'est normal.
Je m'excuse d'avance pour le manque d'intérêt et la maladresse qu'auront certaines parties, je n'ai ni l'habitude ni le style pour raconter ma vie par écrit. Au pire, vous pourrez toujours m'insulter par mail.
Je n'ai pas beaucoup de photos pour illustre pour l'instant, mais ça viendra.
Le blog est à l'heure du Japon, soit +900. La France est à +200, soit 7h de moins.
Deux semaines ça fait pas mal de retard à rattraper, un découpage en plusieurs parties qui seront postées petit à petit s'impose.
Tout d'abord le voyage... les 11 heures d'avion avant l'escale à Séoul sont passés plus vite que je n'aurais pensé. Merci à l'écran et à la télécommande qui ont assuré un temps d'occupation non négligeable rien que pour le triturage des boutons et la découverte des différentes options proposées. Voyager avec Korean Air c'est l'occasion de confirmer le fait qu'on n'y comprend rien du tout en coréen et que les asiatiques ont du mal avec la prononciation de l'anglais. Effet qui s'accentue après l'escale où l'anglais laisse peu à peu la place au japonais.
Mais Korean Air c'est aussi l'occasion de voir un film américain de baston/kung-fu se déroulant à Paris avec un Français voulant devenir américain, des Chinois qui parlent japonais, le tout en VF de qualité médiocre sous-titré en chinois. Heureusement il y a le repas pour s'occuper devant le film. La prochaine fois, je testerai les films coréens (s'il y en a sous-titrés en anglais).
À part les films il y a bien sûr de la musique, aussi des jeux (codés par des Français). Très sympa le Tetris à 4h du matin quand on n'arrive pas à dormir : 143 lignes malgré la maniabilité douteuse, j'étais plutôt content de moi. On regrettera cependant le fait que sur la carte (avec notamment le suivi du vol) l'affichage en mode pilote's view ne fonctionne pas.
Une fois arrivé à l'aéroport de Fukuoka, on sent déjà que c'est plus strict (comprendre rangé) qu'à Paris. Le Japonais qui contrôle mon sac à la douane est un peu surpris en sortant les stocks de chocolat made in France que j'ai emporté, mais ne le montre que très peu. Un autre Enseirbien (exilé depuis plusieurs années déjà) nous attend et on se dirige vers le dormitory pour aller dormir, après un rapide détour par un des nombreux combini (j'en parlerai plus tard) pour s'acheter de quoi dîner avant d'aller dormir.
Le peu de temps passé dans les transports en commun (bus, métro, train), dans les rues et dans les commerces font vite comprendre que les Japonais aiment...
- écrire partout : affiches mais aussi indications sur le sol, panneaux lumineux à faire hurler un réac, etc. (tout ça bourré de kanji bien sûr) ;
- les voix d'annonce, notamment dans les transports en commun : ça blablate vraiment beaucoup (j'y reviendrai) et toujours à la forme polie (ce qui rallonge les phrases) ;
- les dessins mignons qu'on voit partout (ex. : le plan de la ligne dans le train), là où en France on a un INTERDICTION, au Japon on a un dessin de policier un peu rondelet, fâché mais gentil.
C'était les premières impressions à l'arrivée. La suite dans un délai inconnu, ça dépendra de la mobilité des air-lutins, particulièrement en forme ce soir, depuis l'immeuble d'à côté... en attendant la connexion stable qui arrivera d'ici deux semaines.