vendredi 27 octobre 2017

Osaka

Après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, direction Osaka pour visiter son fameux château. Outre les jardins et l'aspect extérieur (avec son socle en pierre imposant et ses larges douves), on peut visiter l'intérieur de la tour principale réaménagée en musée. Les jardins ne nous intéressaient pas plus que ça, et même l'extérieur était sympa à voir, on s'est tout de suite dirigé vers le musée.
Chaque étage de la tour est dédié à un thème ou une époque différente, le dernier étage proposant un panorama (le balcon de la tour) et une boutique souvenirs. Après des plans et maquettes du château, les étapes de la construction, différentes vues, des illustrations (dont certaines par un certain Jules Brunet, avec légendes en français), et quelques généralités, les étages décrivaient trois périodes importantes de l'histoire du Japon pendant lesquelles le château a tenu un rôle. Je ne vais pas vous faire un cours mais l'histoire du Japon, et notamment la période qui couvre son unification, est remplie d'alliances, des trahisons, des personnages forts et charismatiques, d'honneur, de courage, etc. Tout ce qu'il faut pour faire de bons récits. Cette période est donc souvent reprise et romancée dans des œuvres de fiction populaires (jeux-vidéo, manga, ...), elle s'y prête bien. Je connaissais déjà les grandes lignes et A, qui lu pas mal de chose sur le sujet, encore plus. Du fait de cette base de connaissance, la partie histoire de la visite s'est avérée très intéressante.

Et puis ce fut le retour. On a aidé une touriste asiatique qui s'était perdue et qui ne savait pas où était la station où elle avait rendez-vous (pas de GPS ? grave erreur). Elle aurait apprécié plus d'indications en anglais sur les panneaux. Comme quoi, ça ne concerne pas que les Européens ! D'ailleurs le personnel de l'hôtel est vraiment mauvais en anglais, c'est dingue. Je m'attendais à mieux pour un hôtel juste à côté de l'aéroport international et clairement destiné à être un point de chute avant ou après un vol.

Petit truc amusant à Osaka (qu'on n'a pas vraiment eu le temps de visiter) : les gens marchent à droite. Au Japon les voitures roulent à gauche et les piétons font généralement de même (trottoirs, escalator) avec souvent des affichages explicites (notamment pour les escalier dans les stations). Mais à Osaka, les piétons marchent à droite (c'est même rappelé pour les escalators). Bizarre...

Après les derniers petits achats et une mauvaise estimation de combien il nous restait, on s'est retrouvés très très justes en liquide. Et impossible de trouver un distributeur où retirer de l'argent. Entre ceux qui refusent tout bonnement la carte, ceux pour laquelle la transaction est impossible (va savoir pourquoi) ou ceux qui ne peuvent pas l'effectuer at the moment, on est rentré bredouilles. De mémoire certains distributeurs ferment passés une certaine heure (il n'était pas si tard pourtant), mais si ça se trouve il y a en plus des conditions plus restrictives pour les cartes étrangères. Comme il faut tout de même qu'on ait de quoi aller à l'aéroport, ce soir c'est jeûne. Demain matin à l'aéroport ça devrait être bon par contre.

Edit : finalement, taraudé par cette histoire, j'ai refait un tour près de la station et trouvé un distributeur adéquat ! On a pu bien manger ce soir en préparation du voyage.

Bambou village

Avec la préparation du trajet vers Osaka j'ai complètement oublié l'article quotidien ! Voici le récapitulatif d'hier, rédigé depuis le train.

Nous sommes alléscde l'autre côté de la ville, tout à l'ouest, pour aller voir une forêt de bambous. L'endroit était calme, reposant, ombragé comme vous pouvez l'imaginer (c'est fin mais ça pousse haut un bambou). La forêt est en réalité plutôt un bois (pas si étendue que ça) mais se prolonge par un village, suffisamment à l'écart de l'avenue chargée de touristes. Quelques pousse-pousse font faire la visite aux flemmards mais on est loin de la cohue qu'il peut y avoir près de l'entrée de la forêt.
Les alentours sont parsemés de petits sanctuaires mais la balade dans le village est plaisante à elle seule, surtout qu'il faisait très beau cet après-midi là. Ça faisait très petit village typique à flanc de montagne. Plutôt que de prendre le bus on a décidé de faire le trajet vers la prochaine étape (un temple) à pieds. Ne sachant pas où était l'entrée on s'est retrouvés à faire un grand (dé)tour, en passant entre des petites maisons de campagnes et des rizières, croisant une mamie recroquevillée qui rentrait chez elle à vélo et quelques autres locaux.
Le temple en lui-même était quelconque, mais la balade valait le coup (malgré les courbatures de Fushimi-inari qui se font toujours sentir). C'était donc une bonne chose d'avoir tourné du "mauvais" côté.

Pour le lendemain (aujourd'hui donc, et même maintenant), on fait le trajet jusqu'à Osaka. La ville n'est pas si éloignée de Kyoto mais son centre est à mi-chemin entre Kyoto et l'hôtel (qu'on a pris juste à côté de l'aéroport en prévision du départ matinal). Compter 2h de trajet au total, avec plusieurs correspondances : surtout, bien noter les trains, arrêts, destinations. Et si on veut remonter sur Osaka pour visiter, c'est une heure dans l'autre sens.

Il ne faut pas se tromper sur ce genre de trajet, se tromper de sens peut vite faire perdre beaucoup de temps. Notamment, je vérifie systématiquement si le premier arrêt est bien le bon. On a tout de même pris une correspondance sur le vif : le train était juste en face et l'annonce avait parlé de "changement" avec le bon nom.
En plus dans le coin il y a les trains local (s'arrêtent partout) et 6 types d'express différents dont le nom anglais (semi, rapid, limited) est parfois le même. Heureusement il y a des couleurs et les différences sont souvent minimes.

Je descends à la prochaine, salut !

mercredi 25 octobre 2017

Impérial et or

Après notre échec de lundi, retour au domaine impérial de Kyoto pour en faire la visite.
Le domaine est grand, une vaste étendue rectangulaire complètement délimitée par un mur d'enceinte et quelques portes pour les accès. À l'intérieur, de nouveaux murs d'enceintes délimitent les domaines des deux bâtiments principaux : l'ancienne résidence impériale (Kyōto-gosho) et le palais impérial Sentō. Leur superficie ne représente qu'un peu moins de la moitié de la surface totale. Le reste est constitué de bois, un petit annexe, quelques étendues d'eau et surtout de très larges allées qui bordent les murs d'enceinte intérieurs. Quand on est juste à l'intérieur de l'enceinte externe on ne distingue rien de ce qu'il y a derrière les enceintes intérieurs. On marche juste le long de ces longues allées, monotones, bordant les enceintes, monotones également. Une fois à l'intérieur, c'est complément différent : divers bâtiments, jardins aménagés, etc. J'ai trouvé ce contraste amusant.

Les deux bâtiments se visitent gratuitement. Pour palais Sentō il faut juste s'inscrire le matin (avec son passeport) pour l'une des trois visites de l'après-midi. Les employés parlent bien anglais et il y a même des dépliants en français. On sent qu'il y a un standing ! Les bâtiments étant encore utilisés (par la famille impériale notamment), ils sont bien entretenus, voire ont été réaménagés à l'occidentale pour pouvoir y vivre décemment (pour les parois extérieures, des vitres c'est quand même mieux que du papier).
Les jardins qui constituent l'essentiel des deux visites sont également particulièrement bien entretenus. Et pour le palais Sentō ça va plus loin. Le jardin a vraiment été fabriqué, élément par élément : les deux étangs (prévus pour être visibles de n'importe quel endroit du jardin), les pierres posées sur leur pourtour, la petite plage de galets, etc. Il y a une véritable volonté artistique ; un peu comme les jardins de Le Nôtre, sauf que le style est évidemment très différent.
Chaque bâtiment a son histoire, forcément embellie et complexifiée par les guides ; mais ça brûlait tout de même souvent ces bâtisses toutes en bois, et la plupart ont été reconstruites au moins une fois depuis leur création.

La visite suivante a été celle du Kinkaku-ji, le pavillon d'or, à ne pas confondre avec le Ginkaku-ji (pavillon d'argent) de lundi. Comme pour son frère, le tour est vite fait, c'est plein de touristes, mais je dois dire qu'au moins le pavillon en met plein la vue. Le bâtiment est une pagode à trois niveaux dont les deux plus hauts sont recouverts d'or. Le soleil s'y reflète, ainsi que sur le lac qui le borde. On y était quand le soleil commençait à descendre, ce qui donnait vraiment de beaux reflets. En réalité le pavillon d'origine a été brûlé par un fou au siècle dernier et reconstruit à l'identique (mais en plus robuste, pour que l'or tienne bien).

Voilà pour les visites de la journée. Pour l'instant beaucoup de visites en extérieur. Je regrette qu'on ne puisse pas visiter les intérieurs. Pour les bâtiments impériaux ça peut se comprendre, et les temples n'ont pas vraiment de salles, mais quand même. Les jardins on commence à connaître.

Encore deux lieux prévus à Kyoto pour demain et après direction Osaka pour une dernière journée avant de prendre l'avion.

mardi 24 octobre 2017

Fushimi-inari

La visite notable de la journée a été celle de Fushimi-inari-taisha, le sanctuaire aux 10000 torii (ces portes caractéristiques qui marquent notamment l'entrée des temples) et dédié au dieu renard. Comme hier : très touristiques, boutiques de souvenirs, blablabla... Je ne vous refais pas le topo.
Je ne sais pas s'il y a bien 10000 torii mais il y en a vraiment énormément, avec des salves de torii très rapprochées à la limite de se toucher. Visuellement c'est amusant à voir. Contrairement à ce qu'essaient de nous faire sur les cartes postales, les torii ne sont pas toutes parfaitement alignées et d'un vermillon éclatant. La peinture s'use et pâlit, le bois à la base de certaines est rongé, certaines basculent sur les voisines. Tout cela demande de l'entretien. D'ailleurs, pour un modique don de 1300€ (9700€ si vous avez les moyens) vous pouvez avoir votre torii, avec votre nom et la date inscrit sur les montants au dos.

Le chemin jusqu'au sommet est long et entrecoupé d'étapes avec un autel et/ou un petit cimetière et/ou quelques boutiques. Décidé à allé jusqu'en haut, j'ai laissé A qui était fatiguée et pas franchement motivée (c'est un peu la même chose tout du long il faut dire) un peu avant la mi-chemin. Le temps estimé pour le trajet complet est de 2h mais c'est très exagéré, sauf si vraiment vous prenez votre temps ou marchez à petits pas dans votre yukata qui limite vos mouvements. Une fois au sommet, la descente peut se faire par un autre chemin, avec beaucoup moins de torii d'ailleurs (juste un ou deux de temps en temps). Mais surtout, une bifurcation pas très bien renseignée qui m'a fait descendre du mauvais côté. Je me suis retrouvé au moins deux kilomètres au nord de l'entrée. Heureusement avec le GPS et confirmation par quelques locaux j'ai pu retrouver mon chemin, regravir la presque-moitié de marches jusqu'à l'endroit où A m'attendait. Je me suis beaucoup dépêché, j'ai beaucoup sué ; c'était une bonne journée de marche/course. Un tour complet avec détour m'a pris environ 50 minutes.

Voilà pour la visite du jour (on a aussi rapidement visité un petit temple en fin de journée mais rien de particulier à dire dessus). On a également testé quelques spécialités à manger. Ils aiment bien mettre du thé vert partout : glaces, sucreries, pâtes chaudes ou fraîches, ...


Comme c'était un peu court aujourd'hui, quelques anecdotes sur Kyoto et ses transports.

En voulant prendre le métro on s'est trompé de quai, et contrairement à Tokyo, pas moyen de changer de quai sans repasser par les portillons, qui refusaient le ticket tout juste validé. Pas de problème nous a fait comprendre l'agent dans sa cabine juste à côté. Il nous a fait passer devant lui, et pour le quai d'en face ? « go through ». On est arrivé sur le quai d'en face, le ticket ne passait pas donc on a juste « go through » les portillons qui se fermaient devant nous, et vraiment sans avoir à forcer. Comme quoi, c'est juste là pour prévenir les usagers qu'ils s'apprêtent à frauder sans le vouloir.

Ils ont beaucoup de bus mais surtout beaucoup de lignes de bus. Lundi ça bouchonnait et sur la voie d'en face on a vu pas moins de 7 bus d'affilée et 3 autres deux voitures plus loin. C'est pas au point la régulation. Surtout que dans ces cas-là, les Japonais n'ont pas l'air plus malins que les Parisiens. Si deux bus de la même ligne se suivent séparés uniquement de la distance de sécurité, le bus à l'avant est une boîte à sardines et celui qui le suit est quasiment vide.
Le système de paiement/validation dans les bus est étrange : on paie/valide à la sortie. Le bus s'arrête une première fois pour faire descendre les gens à l'avant (sous contrôle du chauffeur) puis avance de quelques mètres pour ouvrir la porte arrière et laisser les passagers monter. Je ne comprends pas bien ce principe de double arrêt. Si c'est pour éviter la fraude, qu'est-ce qui m'empêche de descendre par l'arrière au deuxième arrêt ? Et même si je descends à l'avant sans payer, je doute que le conducteur me pourchasse.

C'est marrant le tourisme à l'étranger !

lundi 23 octobre 2017

Première journée à Kyoto

L'objectif de cette journée était de commencer par le palais impérial... celui de Kyoto cette fois. Kyoto est l'ancienne capitale avant que le pouvoir ne soit transféré à Edo (rebaptisée Tokyo). On y trouve ainsi de nombreux bâtiments historiques, notamment quantité de temples bouddhistes (Truc-ji) et sanctuaires shinto (Machin-jingu). Techniquement il y a des différences de style, mais je vais probablement me contenter de temple pour simplifier.

Il pleuvait un peu ce matin, malheureusement le palais étant fermé le lundi (on a probablement mal vérifié les horaires) on est donc directement allés à Kinkaku-ji (Palais d'argent), un temple touristique assez réputé, constitué principalement d'un jardin zen. Malheureusement (à nouveau), une grande partie était interdite au public à cause des intempéries. La visite a donc été très très rapide (10 minutes pas plus). Déception. Comme beaucoup de temples un peu isolés, celui-ci était précédé d'une rue bordée de commerces (souvenirs, spécialités culinaires, ...) ; comme celle à Tokyo dont j'avais parlé, mais typique/historique pour de vraicette fois-ci.

Troisième lieu de la journée : Heian-jingu, un sanctuaire dans la ville, très étendu, avec une grand cour intérieure et un jardin qui fait le tour. Déjà plus sympa que les lieux précédents. En plus la pluie s'est arrêtée et le soleil sort de derrière les nuages.
Enfin pour terminer, direction euh... j'ai plus le nom mais encore un temple ! À flanc de montagne il était précédé d'une ruelle qui serpente et monte beaucoup. Ce temple était très sympa à visiter. Il est composé d'un myriade de bâtiments, autels, statues, lieux de prière, etc. éparpillés. Sans être un labyrinthe on peut vite s'y perdre.


Kyoto est clairement une ville très touristique. Beaucoup de Japonais y vont (des groupes scolaires notamment) mais surtout beaucoup de Coréens et de Chinois ; et bien sûr, des non-asiatiques. En tant qu'Européen j'ai du mal à faire la différence entre les différentes faciès asiatiques, mais la langue ne trompe pas ! On entend beaucoup parler chinois et coréen. Les indications dans les transports et lieux touristiques sont également données dans ces langues. Lors des visites (notamment la dernière) on a croisé beaucoup d'asiatiques en yukata... systématiquement coréennes ou chinoises quand j'ai pu les entendre parler pour confirmer.

dimanche 22 octobre 2017

Shinkansen pour Kyoto

Aujourd'hui, départ pour Kyoto en shinkansen (le TGV japonais). On était bien en avance, mais ça a été un peu galère pour rendre les cartes Suica. En France on s'attendrait à le faire avant les tourniquets, au Japon le ticket office est au-delà des portillons. Il y a un petit couloir pour passer à côté des portillons et un employé nous laisse passer une fois qu'on a confirmé ce pourquoi on venait. C'est comme ça dans toutes les stations d'ailleurs ; le potentiel fraude est énorme. La queue était longue mais heureusement, j'ai pu terminer à temps. On avait eu la bonne idée de demander le numéro du quai au préalable.
Le train était déjà à quai quand nous somme arrivés (environ 10 minutes avant le départ) et des passagers faisaient déjà la queue le long des voitures en rang deux par deux sur la bande tracée au sol à cet effet. Le personnel finissait de nettoyer la rame et Les portes ne se sont ouvertes que trois minutes environ avant le départ. Juste de quoi embarquer tout le monde.
L'intérieur de la rame fait plus penser à un avion pour vols court-courrier qu'à un TGV : des parois et des hublots comme dans les avions, 5 sièges peu larges et plutôt durs par rangée. Comme d'habitude au Japon : beaucoup d'annonces vocales et un affichage continu d'information sur le trajet, actualités, etc.
À l'arrivée, trouver un bus pour nous emmener à la guest house n'a pas été simple. On aurait pu avoir un bus qui venait directement de la gare de Tokyo, mais le temps de savoir exactement d'où il partait. Les plans en gare ne donne bien évidemment pas de détails sur les nombreuses lignes gérées par les nombreuses compagnies, tous les bus ne s'arrêtent pas du même côté de la gare, etc. On a fini par faire environ 10 minutes à pieds sous la pluie pour avoir un bus qui nous déposerait à bon port.

L'hébergement n'est pas mal du tout. La réception propose différents service : location de vélo, achat de carte de transport, possibilité de stocker nos bagages à la gare de Kyoto après le check-out, ... C'est pas un hôtel haut standard mais la chambre est bien équipée ; outre l'équipement standard déjà évoqué, l'éclairage se gère de manière centralisée avec un panneau de contrôle et une télécommande, il y a même un PC (il a l'air très vieux par contre, je pense qu'il tourne sous XP) et la télévision dans la salle de bains (pour regarder son programme favori tout en se prélassant dans son bain).


Vu le temps qu'il fait, pas trop envie d'aller se promener. On sortira probablement juste pour dîner.
Les jours qui viennent ça va être visite de temples, vieux monuments, temples, châteaux, et des temples aussi je crois.

samedi 21 octobre 2017

Akihabara et japonais

Au programme d'aujourd'hui : visite d'Akihabara, quartier iconique de la culture geek de Tokyo, avec ses nombreux immeubles remplis de figurines et autres produits dérivés de licences japonaises mais pas que. On trouve également beaucoup de boutiques d'électronique/informatique, des magasins de jeux rétro, des salles immeubles d'arcade, etc.
Le quartier était très animé malgré la pluie. Il faut dire qu'on était samedi, c'est probablement plus calme en semaine. C'est une atmosphère assez particulière avec beaucoup de son et lumière. Il y avait même un dame bien habillée à côté d'une voiture équipée d'un mégaphone et qui saluait de la main façon reine d'Angleterre. Je ne sais pas si c'était pour une campagne électorale ou commerciale, mais elle était complètement ignorée par les passants. Il y avait aussi beaucoup de touristes venus regarder et/ou acheter des trucs typique du quartier et qu'on ne trouve qu'au Japon.

J'en ai profité pour faire deux petites parties de jeu de rythme, découvrant au passage qu'ils en avaient sorti un paquet de nouveaux que je n'avais jamais vus et qui on probablement grignoté sur l'espace réservés aux "classiques". Apparemment Super Mario Bros est toujours proposé sur les bornes (ça, ça n'a pas changé).
Les magasins type Fnac proposent certaines consoles à des prix largement inférieurs à ce qu'on trouve en France. J'aurais bien pris une SNES Mini mais comme on pouvait s'y attendre, ils sont en rupture de stock partout. Dommage.

Rien de très particulier à dire. Mine de rien toutes les boutiques se ressemblent un peu, et c'est si on y va pour faire du shopping ou jouer qu'on peut y passer vraiment du temps.


Mon niveau de japonais est assez basique (peu de vocabulaire, la base de grammaire que je ne pense pas à appliquer correctement à l'oral) mais m'a plus servi que je ne l'aurai imaginé. Connaître les syllabaires et quelques kanji de base aide à s'y retrouver dans les menus tout en japonais et sans images (les menus sont assez souvent illustrés de photos des plats, ça aide beaucoup à choisir !). Même si pointer du doigt suffit au serveur, encore faut il savoir ce qu'on choisit.
Bref, connaître un peu de japonais n'est pas indispensable mais aide au jour le jour. Comprendre les annonces ou ce que répond le serveur rassure. Ça a dépanné dans plusieurs situations, quitte à demander de reformuler ou mélanger de l'anglais quand le vocabulaire manque. Il est aussi toujours utile de savoir demander son chemin ou où trouver quelque chose aux employés du métro.
J'ai même discuté "sérieusement" avec le gérant d'un petit restaurant très simple et très local, un papi très sympa qui gère la boutique avec sa femme. On a parlé un peu du typhon, il m'a expliqué quelques trucs sur les différents types de nouilles, etc. Je pense que c'est le genre de moment dont je me souviendrai.


Demain, direction Kyoto en Shinkansen !