vendredi 23 mai 2008

Dazaifu

Dimanche dernier (oui, je n'ai pas écrit grand chose ces derniers temps), je suis allé visiter Dazaifu (大宰府), et surtout le temple dédié à Tenjin, pour lequel l'endroit est célèbre. Le site est au sud-est de Fukuoka, en dehors de la ville. Pour y aller il a fallu prendre le train. Et contrairement à la ligne que je prends tous les jours, c'est beaucoup plus compliqué. Le plan est un joyeux mélange de lignes qui se croisent dans tous les sens, encore plus que le RER parisien : bien faire attention de prendre le bon train, sachant que le premier ne sera pas forcément le plus rapide.

Une fois arrivé dans la ville de Dazaifu, il reste encore à se rendre sur le site. L'entrée est située dans le prolongement d'une longue rue en pente (le temple étant évidemment en hauteur) avec plein de boutiques diverses et variées (et même un soit-disant duty-free, je me demande s'ils savent vraiment ce que c'est). Le temple lui-même n'a rien de très exceptionnel, en gros, c'est comme le sanctuaire de Kashii mais en plus grand : on retrouve les trucs classiques : de quoi se rincer les mains, les endroits où accrocher les tablettes en bois avec des vœux dessus, etc. Il n'y aura donc pas grand chose à dire dessus.
À l'entrée il y a une statue de bœuf apparemment célèbre : le touriste caresse la tête de la bête (puis se fait prendre en photo avec, bien entendu). Un peu plus loin, on tombe sur un dresseur avec son singe qui faisait une petite animation pour gagner quelques pièces. Puis on arrive à la partie centrale du temple où les gens vont prier et où un prêtre déclamait une longue prière.



Sur le site on trouve également, parfois un peu planqué, quelques tombes et curiosités, souvent recouvertes d'inscriptions (que des kanji, du japonais ancien pas forcément lisibles par les Japonais eux-mêmes). Sur la photo de gauche, un genre de monument à la forme étrange. D'après une inscription, il n'y en aurait que huit au Japon. Je ne saurais pas vous dire ce que c'est, mais on peut reconnaître sur la pierre ce qui semble être le symbole de Tenjin : la fleur à cinq pétales, parfois uniquement représentée par cinq disques. À droite, une des tombes qu'on peut voir sur le site, celle-ci étant couverte d'un gros pinceau (lié à la profession de la personne commémorée).


D'après ce que j'ai pu lire et entendre, le site possède quelques autres éléments célèbres comme un prunier attaché à une légende ou un jardin Zen que nous n'avons pas pu visiter cette fois-ci. Je n'ai pas les détails de tout ça, mais si vous êtes intéressés vous pourrez facilement trouver plus d'informations avec une petite recherche.


Pas loin du temple on peut trouver le Kyushu National Museum installé dans un grand bâtiment moderne. Pour y accéder, on doit emprunter une série d'escalators et de tapis roulants, le musée étant placé en hauteur. Détail inutile d'un truc typique du Japon : le tapis roulant prend soin d'annoncer au touriste qu'on est bientôt arrivé, c'était pas nécessaire...
On a fait une visite dudit musée qui rassemble divers objets anciens : débris archéologiques, poteries, armes et armures, maquettes, cartes peintes (assez jolies), etc. Sympathique à voir mais rien de transcendant pour autant, un musée ordinaire et dont la visite est relativement rapide.


La journée a été sympathique mais il n'y a pas grand chose de particulier à raconter. Je donne peut-être l'impression d'être complétement blasé, mais c'est juste qu'il n'y a rien qui m'ait particulièrement marqué.