jeudi 8 mai 2008

Les repas du jour

Aujourd'hui je vous propose un petit aperçu en images photos (et bien évidemment accompagnées d'explications) du genre de repas que je mange le midi au restaurant. Aujourd'hui vous aurez droit à deux exemples, d'autres suivront peut-être.


カツオムライスカレー



En rômaji ça donne katsuomuraisukaree. Après découpage on obtient katsu omu raisu karee. Explication...

  • katsu : quelque chose de pané et frit (de la viande en général), ça se reconnaît aisément sur la photo ;
  • omu : une version contractée pour dire omelette, vous savez tous ce que c'est ;
  • raisu karee pour rice curry : du riz au curry, avec le riz à gauche (sous l'omelette) et la sauce curry à droite.

Le katsu et l'omelette ne nécessitent pas de commentaires particuliers. On a l'équivalent en France, tout le monde connaît. Pour le riz au curry, il faut savoir que c'est très courant au Japon : tous les restaurant en proposent, c'est le plat de base qui coûte pas cher et qui remplit bien l'estomac. Il est toujours servi de la même manière (d'un côté le riz, de l'autre le curry) et se mange à la cuillère (à soupe), hors du cadre de cette photo. Avis au sensibles du palais, c'est tout de même bien épicé, faites attention.

Sur la gauche de l'assiette vous avez ces petits trucs rouges à picorer. Je ne saurais pas vous dire le nom, ça doit être un légume quelconque. Au fond, en bonus, vous avez un bout du bentôt de mon voisin d'en face. Entre ça et mon assiette vous pouvez voir une tasse de thé. Le bol sur lequel sont posées les baguettes contient la soupe miso, chaude, avec quelques herbes dedans et divers ingrédients (qui donnent notamment cette couleur blanchâtre). Pour finir un peu de salade avec une sauce crudités quelconque.

Ce n'est pas un repas très cher, c'est dans la fourchette basse des prix qu'on trouve dans le quartier de Momochi : 650 yens (4€). Par contre ça nourrit bien (très bien même). Ce même restaurant sert surtout des bentô (mais cette fois-ci j'avais pris autre chose). Tant que je suis à raconter ma vie, la première fois que j'y ai mangé, on n'était assis par terre (on laisse ses chaussures et on y va en chaussettes). Il y a un petit coussin pour s'asseoir mais c'est hautement inconfortable pour les gens qui, comme moi, on des jambes dont la longueur et la souplesse rappellent des spaghettis crus : impossible de se mettre décemment en tailleur, les jambes s'en rappellent.


Le repas en pièces détachées



Là c'est dans un restaurant plus cher que la moyenne : 850 ou 900 yens (environ 5,50€), je ne me souviens plus exactement. C'est un restaurant qui fait dans le katsu, avec différents choix de viande et poissons. Le truc pour pas s'embêter (et payer un peu moins) c'est de prendre un higawari (日替わり, plat du jour, le choix pratique qui évite d'avoir à vraiment choisir).

Ce restaurant a quelques particularités amusantes. Tout d'abord la table : presque vide quand on arrive, elle se remplit de toutes sortes de choses à une vitesse assez incroyable. Bols pour le riz, soupe miso, petites coupelles, sauce soja classique, sauce pour le katsu, récipient commun pour le riz, récipient avec les graines de sésame et j'en passe... la table est vite entièrement recouverte.
Un autre truc c'est qu'on prépare soi-même la sauce pour les katsu, que vous pouvez voir dans la coupelle sur laquelle sont posées les baguettes (y'en a pas mal de sauce parce que je l'apprécie particulièrement). On commence par verser des graines de sésame dans la coupelle dont les bords sont striés (ça n'est pas un hasard). Deuxième étape : on écrase les graines au moyen des pillons (que vous pouvez voir sur la photo, entre le bol de riz et la soupe miso), ça explique les bords striés. Dernière étape : on verse un des deux sauces disponibles (la douce et la normale, pour ceux qui veulent du goût) et on mélange le tout. Il ne reste plus qu'à y tremper ses katsu. Ceux qui comme moi apprécient quand y'a du goût peuvent ajouter une sorte de moutarde (le goût est très proche) pour que ça soit meilleur.

Dans l'assiette vous pouvez voir que les katsu sont différents : il y a de la viande mais aussi une (grosse) crevette (dont on voit la queue dépasser), ainsi qu'une aubergine (le truc sombre). Comme c'est souvent le cas, les katsu sont accompagnés de chou (à droite de l'assiette, avec une sauce quelconque à côté). Dans ce restaurant, c'est chou et riz à volonté : il suffit de demander (ça explique un peu pourquoi c'est plus cher que la moyenne). On en voit se faire resservir généreusement de chou et engloutir l'immense volume en quelques bouchées, pareil pour le riz d'ailleurs.