samedi 21 octobre 2017

Akihabara et japonais

Au programme d'aujourd'hui : visite d'Akihabara, quartier iconique de la culture geek de Tokyo, avec ses nombreux immeubles remplis de figurines et autres produits dérivés de licences japonaises mais pas que. On trouve également beaucoup de boutiques d'électronique/informatique, des magasins de jeux rétro, des salles immeubles d'arcade, etc.
Le quartier était très animé malgré la pluie. Il faut dire qu'on était samedi, c'est probablement plus calme en semaine. C'est une atmosphère assez particulière avec beaucoup de son et lumière. Il y avait même un dame bien habillée à côté d'une voiture équipée d'un mégaphone et qui saluait de la main façon reine d'Angleterre. Je ne sais pas si c'était pour une campagne électorale ou commerciale, mais elle était complètement ignorée par les passants. Il y avait aussi beaucoup de touristes venus regarder et/ou acheter des trucs typique du quartier et qu'on ne trouve qu'au Japon.

J'en ai profité pour faire deux petites parties de jeu de rythme, découvrant au passage qu'ils en avaient sorti un paquet de nouveaux que je n'avais jamais vus et qui on probablement grignoté sur l'espace réservés aux "classiques". Apparemment Super Mario Bros est toujours proposé sur les bornes (ça, ça n'a pas changé).
Les magasins type Fnac proposent certaines consoles à des prix largement inférieurs à ce qu'on trouve en France. J'aurais bien pris une SNES Mini mais comme on pouvait s'y attendre, ils sont en rupture de stock partout. Dommage.

Rien de très particulier à dire. Mine de rien toutes les boutiques se ressemblent un peu, et c'est si on y va pour faire du shopping ou jouer qu'on peut y passer vraiment du temps.


Mon niveau de japonais est assez basique (peu de vocabulaire, la base de grammaire que je ne pense pas à appliquer correctement à l'oral) mais m'a plus servi que je ne l'aurai imaginé. Connaître les syllabaires et quelques kanji de base aide à s'y retrouver dans les menus tout en japonais et sans images (les menus sont assez souvent illustrés de photos des plats, ça aide beaucoup à choisir !). Même si pointer du doigt suffit au serveur, encore faut il savoir ce qu'on choisit.
Bref, connaître un peu de japonais n'est pas indispensable mais aide au jour le jour. Comprendre les annonces ou ce que répond le serveur rassure. Ça a dépanné dans plusieurs situations, quitte à demander de reformuler ou mélanger de l'anglais quand le vocabulaire manque. Il est aussi toujours utile de savoir demander son chemin ou où trouver quelque chose aux employés du métro.
J'ai même discuté "sérieusement" avec le gérant d'un petit restaurant très simple et très local, un papi très sympa qui gère la boutique avec sa femme. On a parlé un peu du typhon, il m'a expliqué quelques trucs sur les différents types de nouilles, etc. Je pense que c'est le genre de moment dont je me souviendrai.


Demain, direction Kyoto en Shinkansen !