mercredi 18 octobre 2017

Parc, galerie, shibuya

Pour notre première sortie, nous avons commencé par les jardins impériaux. Sur une carte c'est la grosse tâche verte au cœur de Tokyo, difficile à rater. Il y a d'autres jardins dans Tokyo mais celui-ci est probablement le plus grand qui ne soit pas trop excentré.

Une visite de la résidence impériale est possible mais il faut s'y prendre bien à l'avance et certaines dates ne sont tout simplement pas disponibles (quand il y a certains événements officiels notamment). On s'est contentés des jardins ; la balade est tranquille mais assez rapide (on fait vite le tour). Il y a également quelques bâtiments/musées dans l'enceinte ou en périphérie du domaine qui peuvent être visités.
Pour l'instant c'est là qu'on a vu le plus de touristes (qui n'ont pas l'air si nombreux à cette période de l'année) et on croise également pas mal de retraités ou de joggers.

Pour le repas, on n'était pas très loin d'un quartier d'affaire et on a assez vite repéré un ensemble de commerces de restauration au sous-sol d'immeubles de bureau. Immeubles au pluriel, parce qu'il faut savoir qu'il y a souvent des galeries,, commerçantes ou non, qui relient immeubles de bureau, stations de métro, gares, etc. Il y avait du choix avec souvent le choix entre manger sur place ou à emporter pour les salariés pressés. On a mangé des katsu (viande panée) service comme souvent avec du chou, du riz et une soupe miso. Ça ressemblait beaucoup au restaurant de katsu dont j'avais parlé, sauf que là on n'a pas préparé la sauce à coups de mortiers.

Avant de continuer on a décidé d'acheter une Suica Card, une carte rechargeable pour les transports en communs (l'équivalent de l'Oyster Card à Londres) qui simplifie grandement la vie (le prix du ticket dépend de la distance, ce qui oblige à les acheter un par un). Il paraît qu'elle permet aussi de payer ailleurs, notamment chez certains commerçants. Le problème c'est qu'il y a plusieurs compagnies de transport à Tokyo, et donc originellement plusieurs systèmes de paiment différents. Heureusement il se sont mis d'accord et une nouvelle carte (la PLASMO) valable sur tous les réseaux a été mise en place. La Suica est toujours valable (et aussi partout), mais uniquement vendue dans les gares de la JR (la SNCF japonaise qui avait mis en place ladite carte). Ne connaissant pas tous ces détails (j'ai perdu personne ? c'est bon ?) et ayant ouï-dire que la Suica pouvait également servir en dehors de Tokyo, il a fallu faire un certain trajet pour tomber sur un distributeur capable de nous fournir ladite carte ; jusqu'alors on n'avait pris que des métro non-JR et donc pas eu la possibilité de la prendre.

C'est comme ça qu'on a découvert l'immensité de la galerie souterraine qui part de la gare de Tokyo. Elle relie la gare centrale de Tokyo (d'où part notamment le Shinkansen), l'importante station d'Ōtemachi et quelques stations de métro avoisinantes. On se retrouve avec une centaines de sorties sur l'ensemble de la galerie. Heureusement qu'elles sont bien regroupées et indiquées.

Après avoir bien déambulé dans les galeries et carte Suica en poche, direction Shibuya. Le quartier est connu pour le Shibuya Crossing avec son passage clouté en diagonale et son flot important de piétons. S'étant arrêtés à une station à côté et non à Shibuya même, on a un peu galéré pour y arriver. Il y a beaucoup de ponts et de passerelle, les rues sont imposantes, et en plus il y avait de gros travaux dans le secteur. C'est pas un coin super pour se balader.
J'ai trouvé le carrefour en lui-même moins impressionnant en vrai. Il est plus souvent montré du dessus, ce qui rend assez différemment de la perspective du piéton. Par contre il y a bien du bruit (venant des nombreux affichages publicitaires géants) et du monde. On est arrivé en période creuse donc ça allait encore. Mais au retour, après la sortie des classes, il y avait déjà nettement plus de foule.
Il paraît que c'est le quartier de la mode... On a bien vu quelques commerces et boutiques en tout genre dans les environs mais rien de si particulier. Il faut dire qu'on ne savait pas trop vers où se diriger (il n'y a pas de panneau par là c'est plus intéressant) et on n'est allé que dans une (petite) partie des environs. Et puis la mode c'est pas non plus notre grande passion... mais ça doit être amusant de voire les accoutrements que peuvent sortir les Japonais.
Ah oui, et en arrivant au carrefour on a vu un peloton de karters déguisés en Mario et autres personnages, comme ça NORMAL. Ça ne doit pas être génial si près du sol avec les fumées d'échappement... mais pourquoi pas.


J'aurais bien parlé d'autre chose mais ça fait déjà un bon pavé. La suite demain !